Bienvenue aux nouveaux entrants

10 Nov 2017

Bienvenue aux nouveaux arrivants dans l'UMR  BOREA !

 

  • Emilie Réalis, ATER, est arrivée dans l'équipe 2 à Caen le 1e septembre 2017.

Titre du projet scientifique : « Etude des réseaux neuroendocriniens via l' identification de couples récepteurs/ligands »

« Mon projet de recherche s’intègre dans NEMO « NEuropeptides of Marine Organisms », un projet Franco-Taïwanais soutenu par l’ANR et la NSC pour une durée de 4 ans (2015-2019). Ce projet a pour but d’explorer l’évolution des systèmes endocriniens et leur rôle dans la régulation et la plasticité des cycles biologiques et la reproduction d’animaux modèles non conventionnels (anguille, huître, seiche, corail) d’intérêt phylogénétique, écologique et économique dans un contexte de changement global.

Mon rôle dans ce projet est la recherche de couple récepteur/ ligands en lien avec la reproduction chez l’huître creuse Crassostrea gigas. Je m’intéresse aux récepteurs d’huître phylogénétiquement homologues des récepteurs aux Kisspeptines chez les vertébrés. Ces récepteurs étant orphelins chez les protostomiens, une approche par endocrinologie inverse sera mise en œuvre pour tenter identifier les neuropeptides d’huiîre auxquels ils se lient ».

Contactemilie.realis-doyelle@unicaen.fr

 

  • Juliette Delavenne, post-doctorante, a rejoint l'équipe 7, à Paris, au MNHN, le 1e décembre 2017.

Titre du projet scientifique : « Valoriser les collections d’histoire naturelle et les expéditions naturalistes pour la conservation et la gestion des milieux profonds. Le cas unique du programme Tropical Deep-Sea Benthos  »

« Mon travail de recherche est centré sur la structuration de la biodiversité des milieux marins, à l’échelle de l’habitat ou des communautés, dans la perspective de mieux appréhender la gestion et la conservation de ces milieux. Au long de mon parcours j’ai étudié différents écosystèmes et différents taxons avec toujours comme question centrale : Comment  la qualité de la donnée influence-t-elle les résultats de diversité et comment cela peut impacter les mesures de conservation ?

J’ai commencé par travailler sur les milieux côtiers tempérés et la mise en place d’aires marines protégées dans les eaux métropolitaines, visant dans un premier temps les habitats benthiques et pélagiques puis la mégafaune. Je me  concentre maintenant sur les milieux profonds tropicaux et spécialement les monts sous-marins (Nouvelle Calédonie, Mayotte, Polynésie française…). Comment mieux les connaître et les caractériser pour anticiper leur conservation et leur gestion dans le contexte d’une « course à la mer » ?

Mon sujet de post doctorat actuel qui se déroulera sur deux ans va permettre de valoriser les collections du MNHN issues des campagnes naturalistes du programme Tropical Deep Sea Benthos (TDSB) pour mieux caractériser les patrons de diversité de la faune profonde de la région Indo-Pacifique. Des méthodes robustes seront développées afin de traiter ces données pour comprendre comment se structure la biodiversité profonde en fonction de l’environnement et des facteurs historiques puis de cartographier les patrons de diversité pour identifier et hiérarchiser la sensibilité des zones aux impacts anthropiques. Ce post doctorat est financé par le labex BCDIV et est co-encadré par Sarah Samadi, Boris Leroy et Maud Mouchet. ».

Contact : juliette.delavenne@mnhn.fr

 

  • Aurore Raoux, après avoir soutenu sa thèse de doctorat le 27 novembre 2017, poursuit ses recherches dans l'équipe 5, à Caen sur un post-doctorat au sein du projet TROPHIK depuis décembre 2017 pour une période 3 mois

Titre du projet scientifique : « Des modèles de réseaux trophiques à la décision politique : quelles leçons tirer des simulations de cumul d’impacts en Baie de Seine ? (TROPHIK

Contact : aurore.raoux@unicaen.fr

 

  • Matilda Haraldsson, effectue un  post-doctorat d'une année pour les équipes 5 et 7 et travaille à Paris (MNHN), depuis le 2 janvier 2018.

Titre du projet scientifique : « Des modèles de réseaux trophiques à la décision politique : quelles leçons tirer des simulations de cumul d’impacts en Baie de Seine ? (TROPHIK) »

« Le travail de recherche consistera à modéliser le socio-écosystème de la Baie de Seine avec un intérêt pour le réseau d'acteur lié à la construction du site éolien de Courseulles-sur-Mer. Les informations sur le réseau d’interactions dans l'écosystème viendront des résultats de la thèse d'Aurore Raoux. Celles sur le réseau entre acteurs humains viendront du projet RETROPOLI du défi Littoral 2016 de la Mission pour l'Interdisciplinarité du CNRS et des enquêtes réalisées à cette occasion par l'équipe de Camille Mazé (anthropologue au LEMAR et à APOLIMER). Le travail du post-doctorat sera de faire l'analyse mathématique du réseau couplé entre écosystème et acteurs humains par l'application des outils de l'analyse qualitative des réseaux, de l'analyse de stabilité et des réseaux Bayésiens. Différentes questions liées à l'acceptabilité sociale du parc éolien seront abordés et les réponses consisteront à analyser les probabilités d'interactions entre acteurs par le biais du réseau écologique. ».

Contact : matildaharaldsson@gmail.com

 

  • Jérôme Morelle, après avoir soutenu sa thèse de doctorat le 30 novembre 2017, poursuit ses recherches dans l'équipe 5, à Caen sur un post-doctorat au sein du projet PHARESEE, depuis le 1e janvier 2018 pour une période de 15 mois.

Titre du projet scientifique : « Productivité microphytobenthique des HAbitats intertidaux en lien avec la dynamique sédimentaire, biogéochimique et les ingénieurs d'écosystème de la faune benthique: implication pour des enjeux de modélisation et de REhabilitation des vasières de la SEine Estuarienne (PHARESEE) »

« Mes travaux de recherche in situ se basent principalement sur l’estimation de la production primaire du phytoplancton et du microphytobenthos. En effet, la production primaire est fortement soutenue par ces deux compartiments. Cependant cette production est très variable en fonction des paramètres environnementaux à faible échelle spatiale et temporelle. Ainsi l’un des objectifs principaux de mes études est la mesure de production primaire à haute fréquence spatio-temporelle. Pour cela, j’utilise notamment le couplage des méthodes d’incorporation du carbone et de mesure des paramètres photosynthétiques basée sur la variation de la fluorescence en utilisant des fluorimètres de type PAM (Pulse Amplitute Modulated). Le couplage de ces deux méthodes permet de connaître la déterminer le nombre de moles d’électrons nécessaire à la fixation d’une mole de carbone et de transformer les données de fluorescence à haute fréquence en unités de carbone. Cependant ce paramètre est dépendant des paramètres physico-chimiques, physiologiques et biologiques.

 Mon travail se base également sur l’étude des excrétions de carbone sous forme d’exopolysaccharides dont l’estimation des stocks issus de la production primaire est importante lors de l’étude des flux de carbone au sein des réseaux trophiques. En effet, malgré l’importance des TEP et des EPS dans les processus physiques et biologiques, seules peu d’études se concentrent sur ces fractions biogéochimiques lors de l’appréhension de la production primaire. D’autant plus que ce stock de carbone peut être très important. Cependant ces stocks varient également de façon importante en fonction des paramètres biologiques et environnementaux à l’échelle spatiale et temporelle autant dans la colonne d’eau que sur les zones intertidales.

 Mes activités de recherche se penchent également sur la diversité du phytoplancton à partir d’analyses de détermination par microscopie optique sur différentes espèces de diatomées et de dinoflagellé. Mais également à partir de nouvelles méthode d’identification de la diversité par l’utilisation des techniques de cytométrie en flux et de biologie moléculaire dont les résultats permettent d’accéder à différents aspects de la diversité. La dynamique de succession de ces différentes espèces a ainsi pu être mise en relation avec les paramètres environnementaux et les dynamiques de la production de carbone via la photosynthèse et l’excrétion de polysaccharides.

Parallèlement à mes travaux in situ, mes travaux in vitro m’ont permis de maitriser l’isolement de cellules à partir d’échantillons naturels et la mise en place de cultures monoclonales pour différentes espèces de diatomées et de dinoflagellés. Ceci m’ayant notamment permis d’étudier l’effet des variations du cycle nycthéméral de la lumière sur la productivité primaire mesurées à haute fréquence ou encore l’effet de la température sur la physiologie de la diatomée toxique pseudo-nitzschia australis ».

Contact : jerome.morelle@unicaen.fr

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