Bienvenue aux nouveaux entrants

30 jan 2017

Bienvenue aux nouveaux arrivants dans l'UMR  BOREA !

  • Elisabeth Riera, est doctorante au sein de l'équipe 6 de BOREA depuis le 1er septembre 2016. Elle est co-encadrée par Cédric Hubas et est basée à Nice (Laboratoire Ecomers Ecosystèmes Côtiers Marins et Réponses aux Stress).

Titre du projet scientifique : L’impression 3D : une technologie innovante pour la construction de récifs artificiels ?

« Mon projet de recherche vise à évaluer une nouvelle génération de récif artificiel produit grâce à la technologie de l’imprimante 3D D-Shape (http://d-shape.com/) qui permet d’élaborer de nouvelles structures de récif avec une grande liberté de forme ainsi qu’un choix de matériau plus respectueux de l’environnement. Afin de déterminer une colonisation optimale de la structure, mes deux axes de recherche se définissent autour de deux thématiques qui sont la colonisation des espèces vagiles en fonction de la complexité de l’habitat et des espèces sessiles en fonction de la nature du substrat immergé. D'une part, le développement d’indices de complexité de la structure des habitats me permettra de tester une potentielle corrélation entre ces indices et la diversité et l'abondance des espèces associées aux habitats. D'autre part, la qualité du substrat utilisé sera évaluée par le suivi des premières phases de colonisation (biofilm et macrofouling) ».

Impression 3D de récifs coralliens

Contact : elisabeth.riera@unice.fr

 

  • Charles Vanhuysse, doctorant, a intégré l'équipe 5 à Caen le 1er octobre 2016. Il est encadré par Francis Orvain.

Titre du projet scientifique : Rôle des biofilms microphytobenthiques en tant que réservoir de pathogènes et influence de l'érosion estuarienne pour expliquer les interactions bivalve-virus, les transferts épidémiologiques et les mortalités estivales de naissains d'huîtres Crassostrea gigas

« De par sa production en milieu ouvert, la conchyliculture est directement vulnérable aux pathogènes et facteurs environnementaux. En Basse-Normandie l’enjeu est de taille car la région représente la zone la plus productive de France. L’ostréiculture, qui repose sur l’exploitation de l’huître du Pacifique Crassostrea gigas, traverse la crise la plus grave de son histoire depuis son introduction 1970. Cette problématique s’est étendue brutalement dans sur toute la façade littorale illustrant un problème à échelle globale. Depuis 2008, des taux de mortalités extrêmement élevés de C. gigas au stade naissain sont observés en conditions printanières, lorsque la température de l’eau dépasse les 16°C. Ces surmortalités seraient liées à la présence de vibrios et d’un Ostreid Herpes Virus nommé OsHV-1. Or, les paramètres environnementaux et biologiques favorisant l’émergence de ces pathogènes restent à ce jour peu décrits. C’est pourquoi, à travers ce projet de thèse nous étudierons spécifiquement les flux à l’interface eau-sédiment, les différents compartiments biologiques (réseau microbien planctonique, biofilms, macrofaune…) et sédimentaires ainsi que le rôle de l’érosion estuarienne. L’étude de ces variables devrait apporter des éléments de réponse supplémentaires sur le fonctionnement et la transmission des pathogènes impliqués (genre Vibrio et virus OsHV-1 μvar) afin de mettre en évidence leurs rôles dans l’émergence de nouveaux épisodes de surmortalités ».

Contact : charles.vanhuysse@hotmail.fr

 

  • Lorane Le Franc, technicienne, est arrivée dans l'équipe 7, à Caen, sur un CDD pour une période d'1 an, le 1er octobre 2016.

Titre du projet scientifiquePropriétés bioactives des hydrolysats peptitiques

Contact : lorane.lefranc@unicaen.fr

 

  • Maud Charles, doctorante, est affectée au sein de l'équipe 2, à Caen, depuis le 29 décembre 2016. Sa directrice de thèse est Maryline Houssin.

Titre du projet scientifique : Surmortalité des moules. Étude des pathogènes pouvant influencer l'état physiologique des moules (Mytilus sp.)

« La conchyliculture française est confrontée à de graves problèmes qui menacent la survie des entreprises. Après une baisse de la production des huitres, la mytiliculture est touchée de façon importante depuis 2014. En effet, en 2014, d’importantes mortalités (près de 90% pour certaines zones) de moules communes (Mytilus edulis) ont été constatées sur la côte atlantique. En 2015, le phénomène s’est répété et s’est amplifié en touchant d’autres secteurs, plus au Nord, notamment dans les Pays de Loire. Si la Normandie semble aujourd’hui épargnée, les mytiliculteurs sont inquiets, notamment au regard des pratiques de production qui les obligent à faire venir leurs cordes de naissains de moules des secteurs atlantiques touchés. L’origine de ces mortalités n’est, aujourd’hui encore, pas déterminée mais la piste d’agents infectieux pathogènes est encore mise en avant au regard des premiers travaux réalisés à ce sujet ; notamment sur les bactéries du clade Splendidus, sans oublier la composante environnementale qui peut également influer sur ces mortalités (Béchemin et al, 2014 ; Travers et al, 2014). Ce projet de thèse a pour objectif principal d’élargir et d'améliorer les bases scientifiques pour prévenir et atténuer les maladies des moules. Cela suppose l'acquisition d'une meilleure connaissance des agents pathogènes (virus, bactéries et parasites) en interaction avec les deux espèces de moules (Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis) ce qui permettrait de comprendre ces phénomènes de mortalités ».

Contact : maud.charles@unicaen.fr

 

  • Ghassen Halouani, postdoctorant, a rejoint l'équipe 5 à Caen le 3 janvier 2017.

Titre du projet scientifique : Modélisation du rôle des éoliennes offshore dans la modification du fonctionnement des réseaux trophiques côtiers et dans le cumul d'impacts

« Les modèles écosystémiques se présentent comme des outils potentiellement importants pour établir des plans de gestion plus efficaces et accomplir l’approche écosystémique des pêches. Bien que le terme « écosystémique » puisse suggérer une approche multi-espèces, la portée de ces modèles est plus large et englobe tout le réseau trophique ainsi que la dimension environnementale de l’écosystème. L’utilité de ces modèles réside dans leur capacité à tenir compte de la complexité des interactions entre les différents compartiments de l’écosystème, tout en intégrant la composante humaine avec sa dimension socioéconomique.

Mon travail dans le cadre du projet TROPHIK consiste à appliquer un modèle trophique spatialisé (Ecospace) de l'écosystème de la Baie de Seine afin d'évaluer les conséquences des interactions des activités humaines cumulées (parcs éoliens offshore, changement climatique, pêche). L'objectif de ce projet est de développer un modèle écosystémique qui servira d'outil d'aide à la décision tant pour les décideurs que pour les scientifique ».

Schéma conceptuel des hypothèses testées : (1) contamination du compartiment benthique par sédimentation du virus, (2) persistance dans le compartiment benthique, (3) remise en suspension, (4) contamination

Contact : ghassen.halouani@unicaen.fr