- Membres
- Jean-François RENNO
Jean-François RENNO
Je suis généticien des populations. J’ai réalisé ma thèse en Guyane dans cadre de l’ISE-M (Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier) sur la phylogéographie et la génétique des populations des poissons Leporinus, puis ai travaillé sur la domestication du Mil au Niger en début de carrière à l’ORSTOM (maintenant IRD). Actuellement mes recherches concernent essentiellement les phénomènes et mécanismes expliquant la spéciation des poissons en Amazonie, avec des applications en aquaculture. Je suis Co-fondateur du Réseau de Recherche sur l’Ichtyofaune Amazonienne (RIIA) et directeur du LMI « Evolution et Domestication de l’Ichtyofaune Amazonienne » (LMI EDIA ), directeur de recherche à l’IRD et professeur honoraire de l’Université Nationale de San Marcos de Lima (Pérou).
Mes thématiques de recherche sont développées en collaboration avec nos partenaires Boliviens (Universidad Mayor de San Simón, Cochabamba ; Universidad Mayor de San Andrés, La Paz ; Universidad Autónoma Gabriel René Moreno, Santa Cruz) et Péruviens (Instituto de Investigaciones de la Amazonia Peruana, Iquitos ; Universidad Nacional Mayor de San Marcos et Universidad Nacional Federico Villareal, Lima) en particuliers, mais aussi avec les partenaires amazoniens du réseau de recherche sur l’Ichtyofaune Amazonienne (RIIA) et du LMI-EDIA, en particulier les collègues Colombiens du SINCHI (Instituto Amazonica de Investigaciones Cientificas), brésiliens de l’INPA (Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia), Manaus et allemands de l’Université de Trier.
Cours (30 heures annuelles) en Master 2 et Doctorat à l’Universidad Nacional Mayor de San Marcos (UNMSM) à Lima, Pérou, sur le thème : “Génétique des populations”
Directeur du LMI EDIA
L’originalité du programme de recherche EDIA repose principalement sur la mise en place d’un continuum entre recherche fondamentale sur l’évolution des espèces en Amazonie, à travers une approche pluridisciplinaire et les applications en pisciculture dans un contexte d’émergence de cette nouvelle activité en Amazonie, dans une région à forte croissance démographique mais encore relativement peu anthropisée. L’association de disciplines permettra ainsi d’appréhender les interactions entre la variation génétique et celle des traits de vie en fonction des caractéristiques de l'environnement en conditions naturelles ou expérimentales. Les recherches envisagées produiront, en outre, des connaissances utiles à la gestion des pêches et à la conservation des poissons étudiés.