BIOSURVEILLANCE. Proposition d'un pilote basé sur l'utilisation de biomarqueurs pour un appui à la surveillance de la qualité des masses d'eau du district Seine-Normandie
BIOSURVEILLANCE. Proposition d'un pilote basé sur l'utilisation de biomarqueurs pour un appui à la surveillance de la qualité des masses d'eau du district Seine-Normandie
Le projet BIOSURVEILLANCE vise à produire une cartographie des effets sur le vivant de la toxicité liée à la multi-contamination des masses d’eau du district Seine-Normandie. Complémentaire au projet SASHIMI, il va permettre de i) valider l’utilisation des biomarqueurs comme appui à la surveillance, par un déploiement sur la Seine et d’autres estuaires en concertation avec les gestionnaires, ii) construire une démarche visant à être pérennisée et transférable aux gestionnaires.
Les réponses toxiques ciblées se basent sur des mesures d’immunotoxicité, de génotoxicité et de reprotoxicité.
Afin de couvrir plusieurs groupes zoologiques, trois associations d’organismes ont été retenues : trois mollusques : la moule bleue (Mytilus edulis), la moule zébrée (Dreissena polymorpha) et la fausse moule brune (Mytilopsis leucophaeata) ; deux crustacés : la crevette (Palaemon spp) et le gammare (Gammarus fossarum) ; deux poissons : le flet (Platichthys flesus) et l’épinoche (Gasterosteus aculeatus).La démarche sera déployée sur différents types de masses d’eau : littorales, de transition et continentales.
► La campagne d'encagements Biosurveillance de 2021 a lieu actuellement, sur une période variable selon le temps de réponses des espèces, de 7 jours (gammares) à un mois (la moule saumâtre, Mytilopsis leucophaeata). Ainsi, le caging de M. leucophaeata, géré par BOREA Unicaen, a lieu du 28 septembre au 26 octobre dans 7 sites d'eau douce ou saumâtre, le long des continuums Orne et Vire ainsi que dans la Touques
Portage : GIP Seine aval
Coordination scientifique : Benoit Xuereb et Alain Geffard (SEBIO)
Contacts BOREA : Katherine Costil, Antoine Serpentini