Soutenance de thèse de Pierre Labourgade, Aborder les interactions entre les élasmobranches et les parcs éoliens offshore : Une approche spatiale multi-échelle, mercredi 15 janvier 2025
Réunions / Informations internes 15 jan 2025
Soutenance de thèse de Pierre Labourgade, Aborder les interactions entre les élasmobranches et les parcs éoliens offshore : Une approche spatiale multi-échelle, mercredi 15 janvier 2025
Pierre Labourgade a soutenu sa thèse de doctorat en océanologie intitulée :
Aborder les interactions entre les élasmobranches (raies et requins) et les parcs éoliens offshore : Une approche spatiale multi-échelle
Mercredi 15 janvier 2025, à 14 H
Lieu de la soutenance : 207. Pôle Numérique Brest Iroise (PNBI), 305 Av. Alexis de Rochon, 29280 Plouzané et visioconférence (lien ci-dessous)
Composition du jury
- Marie-Laure BEGOUT (Directrice de recherche, Ifremer UMR MARBEC, France), Rapportrice
- Fabrice DUPONCHELLE (Directeur de recherche, IRD UMR MARBEC, France), Rapporteur
- Benoit BERGES (Chercheur, Wageningen Marine Research, Pays-Bas), Examinateur
- Laura IBORRA (Chercheuse, RWE Renouvelables, France), Examinatrice
- Éric FEUNTEUN (Professeur, MNHN, Station Marine de Dinard, UMR BOREA, France), Directeur de Thèse
- Lydie COUTURIER (Chercheuse, France Energies Marines, France), Co-directrice de thèse
- Thomas TRANCART (Chercheur MNHN, Station Marine de Dinard, UMR BOREA, France) Co-directeur de thèse
- Jérôme BOURJEA (Chercheur, Ifremer, UMR MARBEC, France), Co-encadrant de thèse
- Mathieu WOILLEZ (Chercheur, Ifremer, UMR DECOD, France) Co-encadrant de thèse
- Jan REUBENS (Chercheur, Flanders Marine Institute – VLIZ, Belgique) Co-encadrant de thèse
Résumé
Les élasmobranches jouent un rôle crucial dans les réseaux trophiques marins, mais leurs populations sont en déclin à l’échelle mondiale et sont souvent négligées face aux perturbations anthropiques. Le développement rapide des parcs éoliens offshores interroge sur l’impact de ces structures sur les espèces marines. Par exemple, à large échelle, l’installation d’un parc éolien peut affecter la connectivité de ces espèces, tandis qu’à plus fine échelle, les émissions de champs électromagnétiques des câbles sous-marins peuvent provoquer des changements comportementaux à quelques mètres autour de la source. La télémétrie acoustique apparaît comme un outil pertinent pour combler les lacunes dans les connaissances sur l’utilisation spatio-temporelle et les déplacements des individus dans leur environnement et sur la façon dont ces comportements sont influencés par les activités anthropiques. La télémétrie acoustique passive multilatérale a été utilisée dans cette thèse pour suivre in situ les patrons comportementaux de deux espèces d’élasmobranches benthiques, la petite roussette (Scyliorhinus canicula) et la raie brunette (Raja undulata) autour d’un câble d’exportation d’un parc éolien offshore. L’ensemble des résultats fournit des informations précieuses en tant que première étude in situ sur les interactions de ces espèces avec les câbles sous-marins d’un parc éolien offshore, pouvant servir de référence. Durant sa thèse, Pierre LABOURGADE a également examiné l’utilisation spatio-temporelle de S. canicula au sein du parc éolien offshore de Saint-Nazaire, premier parc français opérationnel. Les résultats ont montré que le parc éolien ne semblait pas repousser les individus marqués, avec une fidélité à l’habitat et une résidence saisonnière des individus. Cette thèse fournit de nouvelles informations sur des aspects clés de l’écologie des élasmobranches benthiques et sur la façon dont ils interagissent avec les structures des parcs éoliens offshores. Elle souligne la pertinence de l’utilisation de la télémétrie acoustique à plusieurs échelles spatiales et apporte de nouvelles perspectives à l’étude des effets des parcs éoliens offshores in situ sur les élasmobranches.
Sa thèse a été réalisée à France Energies Marines (Brest), dans le cadre du projet FISHOWF, sous la direction de Éric FEUNTEUN (MNHN) et la co-supervision de Lydie COUTURIER (FEM) et Thomas TRANCART (MNHN), avec le co-encadrement de Jérôme BOURJEA (Ifremer), Mathieu WOILLEZ (Ifremer) et Jan REUBENS (VLIZ).
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Les élasmobranches jouent un rôle crucial dans les réseaux trophiques marins, mais leurs populations sont en déclin à l’échelle mondiale et sont souvent négligées face aux perturbations anthropiques. Le développement rapide des parcs éoliens offshores interroge sur l’impact de ces structures sur les espèces marines. Par exemple, à large échelle, l’installation d’un parc éolien peut affecter la connectivité de ces espèces, tandis qu’à plus fine échelle, les émissions de champs électromagnétiques des câbles sous-marins peuvent provoquer des changements comportementaux à quelques mètres autour de la source. La télémétrie acoustique apparaît comme un outil pertinent pour combler les lacunes dans les connaissances sur l’utilisation spatio-temporelle et les déplacements des individus dans leur environnement et sur la façon dont ces comportements sont influencés par les activités anthropiques. La télémétrie acoustique passive multilatérale a été utilisée dans cette thèse pour suivre in situ les patrons comportementaux de deux espèces d’élasmobranches benthiques, la petite roussette (Scyliorhinus canicula) et la raie brunette (Raja undulata) autour d’un câble d’exportation d’un parc éolien offshore. L’ensemble des résultats fournit des informations précieuses en tant que première étude in situ sur les interactions de ces espèces avec les câbles sous-marins d’un parc éolien offshore, pouvant servir de référence. Durant sa thèse, Pierre LABOURGADE a également examiné l’utilisation spatio-temporelle de S. canicula au sein du parc éolien offshore de Saint-Nazaire, premier parc français opérationnel. Les résultats ont montré que le parc éolien ne semblait pas repousser les individus marqués, avec une fidélité à l’habitat et une résidence saisonnière des individus. Cette thèse fournit de nouvelles informations sur des aspects clés de l’écologie des élasmobranches benthiques et sur la façon dont ils interagissent avec les structures des parcs éoliens offshores. Elle souligne la pertinence de l’utilisation de la télémétrie acoustique à plusieurs échelles spatiales et apporte de nouvelles perspectives à l’étude des effets des parcs éoliens offshores in situ sur les élasmobranches.
Sa thèse a été réalisée à France Energies Marines (Brest), dans le cadre du projet FISHOWF, sous la direction de Éric FEUNTEUN (MNHN) et la co-supervision de Lydie COUTURIER (FEM) et Thomas TRANCART (MNHN), avec le co-encadrement de Jérôme BOURJEA (Ifremer), Mathieu WOILLEZ (Ifremer) et Jan REUBENS (VLIZ).
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