Clara PERON

Mes travaux de recherche portent sur la dynamique spatiale des populations animales et ses implications en termes de gestion des populations protégées ou exploitées. Je cherche à comprendre quels sont les facteurs écologiques et physiques qui gouvernent la dynamique des populations et la répartition spatiale des espèces marines afin de proposer des mesures de gestion adaptées et efficaces.

J’utilise pour cela des données empiriques sur la répartition des espèces, le mouvement des individus, leurs régimes alimentaires, leurs traits d’histoire de vie (longévité, croissance, maturité) et des outils de modélisation permettant de comprendre et prédire la réponse des populations aux changements environnementaux et écosystémiques mais aussi aux pressions anthropiques comme la pêche.

Mes travaux de recherche se situent à l’interface de plusieurs disciplines : l’écologie, l’océanographie, la biologie de la conservation et la science des pêches.

Je cherche à comprendre les facteurs intrinsèques (physiologiques, énergétiques) et extrinsèques (climat, proies) qui gouvernent les choix de déplacement et d’utilisation d’habitat des espèces à différentes échelles de temps et d'espace. Ces informations sont cruciales pour mettre en place des protocoles de suivis de l’état des populations et/ou des mesures de conservation efficaces.

La plupart de mes travaux de recherche ont porté sur les prédateurs marins (oiseaux marins, mammifères marins et poissons), dans différents écosystèmes (océan Austral, Méditerranée occidentale, courant du Benguela) et à l’échelle globale.

Depuis 2018, mes recherches se focalisent sur les poissons benthiques des plateaux péri-insulaires et monts sous-marins de l'Océan Austral, notamment la légine australe, une espèce exploitée dans les zones économiques exclusives françaises de Crozet et Kerguelen.