Bienvenue aux nouveaux entrants

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Bienvenue aux nouveaux arrivants dans BOREA !

  • Berta Ramiro Sánchez, chercheure contractuelle, a rejoint l'équipe BIOPAC le 1er novembre 2020 au MNHN Paris et travaille en collaboration avec Boris Leroy.

Titre du projet scientifique : « Mapping the biogeography of vulnerable marine ecosystems in the Southern Indian Ocean ».

« Projet sur la biogéographie du Sud de l’Océan Indien pour l’identification de régions biogéographiques des espèces indicatifs des écosystèmes profonds vulnérables dans l’Accord relatif aux Pêches dans le Sud de l’Océan Indien (APSOI). Le projet développera des modèles de distribution d’espèces indicatrices des écosystèmes marins vulnérables en se basent sur les données d’observations des espèces et des données environnementales. Ces modèles s’utiliseront pour appliquer différentes approches de biorégionalisation dans l’APSOI. Les modèles informeront le Comité Scientifique de l’APSOI pour l’implémentation des mesures pour la gestion des activités de pêche de fond et de la conservation des écosystèmes profonds vulnérables dans l’APSOI ».

Contact : berta.ramiro-sanchez@mnhn.fr

 

  • Amélie Lehuen, a rejoint l'équipe RECAP, en tant que doctorante le 2 novembre 2020, à l'Université de Caen Normandie, dans le cadre du projet MELTING POT, sous la responsabilité de Francis Orvain.
Titre du projet scientifique : « Modélisation de l'Evolution à Long Terme des INGénieurs d'écosystèmes marins en réPOnse au changement climatique et au Transport sédimentaire en Estuaire de la Seine ».

.« Le projet de doctorat est de déterminer les conditions physiques optimales pour six espèces parmi la faune benthique que l'on retrouve dans l'estuaire de la Seine, en utilisant le modèle physique MARS3D de l'Ifremer et les données biologiques collectées depuis 1990. En parallèle, des modèles de bioturbation des mêmes espèces seront développées afin de pouvoir traduire dans le modèle MARS3D l'effet de la faune sur l'évolution du sédiment (érosion/accrétion). L'objectif ultime étant de pouvoir modéliser spatialement et temporellement les habitats des espèces choisies via MARS3D, afin de pouvoir évaluer leur évolution dans les conditions futures, en 2050-2100, correspondant aux scénarii du GIEC et ainsi évaluer le devenir des écosytèmes de l'estuaire ».

Contact : amelie.lehuen@unicaen.fr

 

  • Johanna Faure, doctorante, a rejoint l’équipe BIOPAC,  le 1e novembre 2020. Elle effectue sa thèse au MNHN Paris, co-encadrée par Guy Duhamel et Clara Péron.

Titre du projet scientifique : « Vulnérabilité des raies capturées par la pêcherie palangière ciblant la légine australe dans les ZEE de Kerguelen et Crozet ».

« Les élasmobranches (raies et requins) font partie des groupes les plus menacés par la pêche à l’échelle mondiale. Leurs traits d’histoires de vie les rendent particulièrement vulnérables à la surexploitation lorsqu’ils ne font pas l’objet d’une gestion spécifique et ces espèces sont souvent capturés par des engins de pêche ciblant d’autres espèces, on parle dans ce cas de prises accessoires. Ces prises accessoires, le plus souvent rejetées à l’eau mortes, parfois vivantes, constituent un enjeu de conservation prioritaire pour la gestion durable des ressources marines. Dans l’océan Austral, les espèces d’élasmobranches sont peu nombreuses et les plus abondantes occupent des habitats benthiques à de grandes profondeurs. La pêcherie palangrière française ciblant la légine australe (Dissostichus eleginoides), gérée par la collectivité des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) a une approche de gestion des stocks précautionneuse mise en place dès le début de la pêcherie sous les auspices de la CCAMLR (Commission pour la Conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique). Bien que l’espèce ciblée représente la majorité des captures, entre 15 et 30% des captures sont non-ciblées en fonction des années. Parmi ces espèces, trois espèces de raies, Bathyraja eatonii, Bathyraja irrasa et Amblyraja taaf.

 Le but de mes recherches est donc d’améliorer les connaissances biologiques et écologiques de chacune des espèces (croissance, fécondité mortalité, etc) et d’estimer la taille et la dynamique des populations par modélisation. Enfin, un volet de ma thèse permettra de mettre en place des solutions opérationnelles à bord des navires de pêche.

 Ce travail permettra alors d’évaluer le degré de vulnérabilité des espèces de raies capturées dans cette pêcherie, de mettre en place des outils de suivi pour les gestionnaires et d’accompagner les armements de pêche et leurs équipages dans leurs efforts pour réduire les captures de raie ».

Contactjohanna.faure@mnhn.fr

 

  • Marie Deschler, doctorante, a rejoint l’équipe ECOFUNC le 1e octobre 2020. Elle effectue sa thèse à l’Université du Havre Normandie, co-encadrée par Céline Boulangé-Lecomte (UMR SEBIO), Nathalie Niquil et Juliette Fauchot (BOREA Caen).

Titre du projet scientifique : « Interactions et la communication chimique entre les diatomées toxiques Pseudo-nitzschia et les consommateurs primaires ».

«   Les diatomées du genre Pseudo-nitzschia (PN) sont présentes dans de nombreux écosystèmes marins, dont la baie de Seine. Ces micro-algues sont capables de produire une neurotoxine, l’acide domoïque. Elles peuvent ainsi être responsables d’efflorescences nuisibles ayant des conséquences à la fois sanitaires et socio-économiques. Excepté la contamination des coquillages et des niveaux trophiques supérieurs par l’acide domoïque, les effets nuisibles de Pseudo-nitzschia dans l’écosystème marin sont très peu étudiés. Peu de données existent en effet sur le transfert et l’impact de l’acide domoïque dans le réseau trophique et particulièrement dans le mésozooplancton, majoritairement représenté par les copépodes. Ces organismes peuvent représenter un vecteur d’entrée de la toxine dans le réseau trophique et de contamination des niveaux trophiques supérieurs. En parallèle il a été démontré que la présence des copépodes pouvait moduler la production de toxine de certaines espèces de PN.

L’étude conduite dans le cadre de la thèse NEMESIS est la première à explorer les interactions existantes entre les diatomées toxiques du genre Pseudo-nitzschia et les consommateurs primaires zooplanctoniques de la Baie de Seine. A travers des approches en milieu contrôlé, l’influence réciproque des deux partenaires sera étudiée au niveau physiologique et comportemental. La communication chimique impliquée dans cette relation sera également étudiée durant cette thèse. Enfin, une approche in situ permettra de valider les observations réalisées en laboratoire ».

Contact : mariedeschler@gmail.com

 

  • Aurore Sauvey, ingénieure de recherche, a intégré l’équipe ECOFUNC depuis le 28 septembre 2020, dans le cadre du projet PHENOMEN coordonné par Juliette Fauchot et en collaboration avec Eric Goberville et Dominique Lamy (équipe SOMAQUA) ».

Titre du projet scientifique : « PHENOMEN – Phénologie et variabilité interannuelle de la diversité des diatomées toxiques Pseudo-nitzschia : facteurs de contrôle et influence sur les concentrations en toxine amnésiante en Baie de Seine. Analyse de 10 années d’observation et approches innovantes ».

« Mes recherches actuelles s’inscrivent dans le projet PHENOMEN (2020-2024) ayant pour objectif d’identifier précisément le lien entre les conditions environnementales et le développement des différentes espèces de Pseudo-nitzschia, et le lien entre les efflorescences de ces différentes espèces et la présence d’acide domoïque – à la fois particulaire et dissous - dans l’écosystème de la Baie de Seine. Dans ce contexte, je participe à l’analyse biostatistiques de 10 années d’observations (2012-2022) à la station d’échantillonnage de Luc-sur-Mer ainsi qu’au développement d’approches innovantes pour améliorer et diversifier les paramètres pris en compte afin de caractériser les facteurs associés aux risques, aigu et chronique, de toxine amnésiante en Baie de Seine ».

Contact auroresauvey@gmail.com

 

  • Maud Thermes, ingénieure d'étude, a rejoint l’équipe ECOFUNC depuis le 14 septembre 2020, dans le cadre du projet APPEAL, sous la responsabilité de Nathalie Niquil ».

Titre du projet scientifique : « Projet APPEAL tâche 4.3 : Modélisation du Socio-Ecosystème du parc éolien flottant Groix Belle-Île ».

« Développement du modèle socio-écosystémique au moyen de digraph orientés dans le cadre du projet de parc éolien flottant de Groix Belle-Île. Ce travail est basé sur le réseau d’acteur développé par le travail de terrain effectué par une sociologue. Le but étant d’examiner les effets indirects, par le biais du réseau trophique, de différentes mesures de gestion de l’environnement. Cette étude s’appuiera sur un réseau d’interactions positives, négatives ou nulles. La méthode des Bayesian Belief Networks sera appliquée et permettra de quantifier les probabilités d’effets positifs, neutres ou négatifs de la perturbation de chaque élément du système socio-écologique, par les cascades au travers du réseau trophique. Une attention particulière sera portée sur les questions susceptibles d’interférer avec l’appropriation par le grand public ».

Contact maud.thermes@unicaen.fr