Revoir « Les mystérieux gastrotriches (Metazoa, Spiralia), biologie et recherches actuelles, et futures recherches sur Osedax (Annelida, Siboglinidae) », séminaire de Nicolas Bekkouche du 8/02/2024

Séminaire scientifique BOREA «  Les mystérieux gastrotriches (Metazoa, Spiralia), biologie et recherches actuelles, et futures recherches sur Osedax (Annelida, Siboglinidae) »  par Nicolas Bekkouche, maître de conférences SU, équipe AMEX – UMR BOREA.  Jeudi 8 février 2024.

Résumé : 

« Récemment recruté comme maître de conférences à BOREA dans l’équipe AMEX, je profiterai de ce séminaire pour me présenter, ainsi que mes recherches passées et futures. Ma présentation portera principalement sur les gastrotriches, qui sont des métazoaires microscopiques et aquatiques à la position phylogénétique débattue. Avec moins de 1000 espèces décrites mais une répartition cosmopolite, ce taxon sous étudié présente cependant une grande diversité d’écologies et de morphologies. Je commencerai par présenter ce taxon puis j’évoquerai quelques représentants à la biologie curieuse pour illustrer leur diversité, tout en re-contextualisant ce taxon dans les recherches récentes. Je parlerai ensuite de mes travaux passés, présents et futurs sur ces animaux touchant à des domaines comme l’anatomie comparée de leur morphologie interne, leur phylogénie ou leur taxonomie. En effet, l’essor de la microscopie confocale a permis dernièrement de grandes avancées sur la compréhension de leur anatomie interne, cependant leur taxonomie est encore balbutiante. La description et la possibilité d’identifier correctement ces animaux sont pourtant cruciales pour commencer à comprendre l’écologie encore mal décrite de ce groupe. Enfin, je profiterai de ce séminaire pour présenter au laboratoire mes prochaines recherches sur un taxon presque tout autant énigmatique : Osedax, une annélide à la morphologie atypique qui se nourrit des os de vertébrés dans les fonds marins. Mes recherches s’orienteront sur un premier axe qui posera des bases taxonomiques pour ensuite m’intéresser à comment cet animal perçoit son environnement très particulier et comprendre comment les bactéries symbiotiques de cette annélide l’aident à se nourrir d’ossements ».