Bienvenue aux nouveaux entrants de BOREA !

Bienvenue aux nouveaux entrants de BOREA !

Bienvenue aux nouveaux arrivants dans BOREA !

 

  • Alicia L. Bruzos, chercheure contractuelle, rejoint l'équipe RECAP, le 3 juillet 2023, à l'Université de Caen Normandie et travaille en collaboration avec Camille Detrée.

Titre du projet scientifique :  « CANCER PARASITISME : Mécanismes immunitaires des cancers transmissibles en bivalves ».

« Les cancers marins contagieux représentent un « système hôte-pathogène » fascinant, non classique et inexploré. Les cancers contagieux sont des lignées cellulaires malignes qui se transmettent d'un individu hôte à un autre, ce qui les rend comparables à des micro-organismes parasites transmis horizontalement. Dans la nature, seules onze espèces atteintes de cancer contagieux sont connues, dont neuf sont des bivalves marins (plusieurs espèces de palourdes, coques et moules) et les deux autres sont des mammifères terrestres (chiens et diables de Tasmanie). La néoplasie transmissible des bivalves est un cancer de type leucémique qui se transmet entre individus dans le milieu marin. On sait remarquablement peu de choses sur les bivalves marins sur la façon dont leur système immunitaire réagit à l'infection cancéreuse une fois qu'il atteint un hôte. J'étudie donc ces questions à l'aide d'expérimentations in vivo et in vitro, combinées à des analyses génomiques et transcriptomiques ainsi qu'à des techniques d'imagerie. Les résultats de CANCER PARASITISME fourniront une image plus large de la susceptibilité au cancer chez les bivalves, éclaireront les mécanismes immunitaires des hôtes lors de l'infection et exploreront les interactions cancer-hôte. Ce projet a donc le potentiel de fournir des informations utiles pour la gestion des épidémies de cancer chez les bivalves marins, dont beaucoup sont importants pour l'aquaculture et les espèces clés de l'océan, ainsi que de fournir des informations sur les mécanismes fondamentaux des métastases cancéreuses et des maladies infectieuses. ».

Contactalbruzos@gmail.com

 

  • Adrien Mathou, doctorant, a rejoint l'équipe AMEX, le 1e juin 2023, à Sorbonne Université Paris, encadré par Magali Zbinden et Juliette Ravaux.

Titre du projet scientifique :  « Détection sensorielle chez les crevettes hydrothermales ».

« Les crevettes Alvinocarididae sont emblématiques des sites hydrothermaux de la dorsale Médio-Atlantique. Les mécanismes qui permettent à ces crevettes de détecter les sites hydrothermaux et de s’orienter dans cet habitat totalement aphotique restent encore énigmatiques. L’équipe AMEX s’intéresse aux capacités sensorielles de ces crevettes, depuis le système périphérique (morpho-anatomie des organes sensoriels, identification des récepteurs impliqués) jusqu’au système nerveux central (lobes du cerveau). Le rôle de l’olfaction chez ces espèces est moins important qu’attendu, alors que la température s’avère être un indice clé dans la localisation des émissions. La présence d’un important biofilm sur les structures olfactives pose également la question de la part de l’olfaction dans la perception sensorielle et du rôle de ce biofilm dans les interactions avec l’environnement.

Les objectifs de ma thèse sont : 1) d’identifier les acteurs moléculaires de l’olfaction et de la thermoréception, et les éventuelles variations entre les différentes espèces d’Alvinocarididae et les différents stades de vie (larves, juvéniles, adultes) ; 2) d’étudier l’ontogénèse des mécanismes sensoriels d’un point de vue morphologique (système nerveux périphérique et central) et moléculaire puisque larves et adultes ont des milieux et modes de vie très différents ; 3) d’étudier le rôle du biofilm bactérien et ses interactions avec l’environnement et avec la crevette ».

Contactadrienmathou@gmail.com

 

  • Marion Thellier, chercheure contractuelle, a rejoint l'équipe BIOPAC, le 1e juin 2023, au MNHN Paris, sous la responsabilité de Patrice Pruvost.

Titre du projet scientifique :  « Chargée de projet pour le développement de l'Atlas des poissons marins de France métropolitaine ».

« Travaillant au sein de l'équipe BIOPAC du laboratoire BOREA, je suis chargée du développement de l'Atlas des Poissons Marins de France Métropolitaine. Mon objectif principal consiste à préparer et gérer les fiches espèces, ainsi que la cartographie au sein de cet atlas. Cet atlas aura pour vocation de présenter un état de l'art sur la biologie, l'écologie, l'état de conservation et la distribution des espèces de poissons marins et diadromes des eaux territoriales de France métropolitaine, se basant sur les recherches réalisées par Béarez et al. (2017) et Iglesias et al. (2021). Ce projet permettra également de mettre à jour la base de connaissances de référence sur les poissons présente dans FishBase (www.fishbase.org). Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), contribuera à enrichir la base de connaissances sur les caractéristiques de vie des espèces. Enfin, cet atlas constituera un outil essentiel pour la validation des données nationales et la diffusion des connaissances ».

Contactmarion.thellier@mnhn.fr 

 

  • Julie Lucas, chercheure contractuelle, a rejoint l'équipe BIOPAC, le 3 avril 2023, à la station marine de Dinard, sous la responsabilité de Thomas Trancart.

Titre du projet scientifique :  « CEMARB « Concilier Energie MArine Renouvelable et Biodiversité ».

« Dans le contexte de changement climatique, la production d’énergie constitue l’un des défis socio-économiques et environnementaux majeurs des décennies à venir et soulève d’importants enjeux stratégiques, économiques et financier. Parmi les producteurs d’énergies marines renouvelables (EMR), les parcs éoliens offshores sont aujourd’hui en plein essor notamment en Europe. Ils peuvent induire du bruit, des vibrations, l’interruption de continuité écologique. Aussi, en transportant l’énergie produite, les câbles électriques sous-marins au sein des parcs éoliens génèrent des champs électromagnétiques qui peuvent affecter le comportement d’espèces électro- et magnéto-sensibles, qui utilisent les champs électromagnétiques pour se déplacer et se nourrir. La forte croissance de l’éolien offshore risque d’amplifier ces effets mais les informations existantes sur leurs conséquences sur les communautés ichtyologiques restent aujourd’hui encore insuffisantes. Les études réalisées sont limitées à quelques espèces d’intérêt commercial et sur une durée relativement courte.

Dans ce contexte, ce projet vise à répondre à cette lacune et à identifier et évaluer les effets des parcs éoliens en mer et leur raccordement sur les élasmobranches, espèces éleectro-sensibles et à enjeux de conservation. Pour cela des stades précoces et juvéniles de la petite roussette Scyliorhinus caniculata seront exposés de manière prolongée et en milieu contrôlé à des champs électromagnétiques d’intensité variable. L’impact de cette exposition sera évalué à travers un panel d’indicateurs biologiques permettant d’évaluer l’état de santé des individus : développement, indice de condition, métabolisme aérobie, comportement. Les résultats de ce projet permettront de comprendre plus précisément comment les élasmobranches réagissent aux champs électromagnétiques. Ils permettront d’améliorer les connaissances des impacts des EMR sur les espèces marines et ainsi apporteront les informations essentielles aux gestionnaires et décideurs pour répondre aux enjeux de développement des EMR sans nuire au maintien de la biodiversité marine ».

Contact : julie.lucas@mnhn.fr

 

  • Fanny Ouzoulias, chercheure contractuelle, a rejoint l'équipe BIOPAC, encadrée par Félix Massiot-Granier, le 1e mars 2023, au MNHN Paris.

Titre du projet scientifique :  « Modélisation halieutique : évaluation des stocks de légine australe (Kerguelen) et de langouste (Saint-Paul et Amsterdam) ».

« Ingénieure halieute, spécialisée en modélisation halieutique, j’ai intégré l’équipe BIOPAC de BOREA afin de contribuer aux évaluations de stock des pêcheries australes, notamment le développement des modèles d’évaluation et des évaluations de stratégie de gestion. Je contribue par ailleurs aux recommandations scientifiques émises par le MNHN à l’attention des gestionnaires. Dans ce cadre, je prépare et participe aux réunions de concertation nationales concernant les ZEE de Kerguelen et Crozet et au groupes travail annuels du Comité Scientifique de la CCAMLR sur l’évaluation des stocks ».

Contact fanny.ouzoulias@mnhn.fr

 

  • Marion Kauffmann est chercheure contractuelle au sein de l'équipe BIOPAC, depuis  le 1e février 2023, au MNHN Paris, encadrée par Félix Massiot-Granier.

 Titre du projet scientifique :  « POEPA : Programme d'observation écosystémique des pêcheries australes ».

« Je suis chargée du suivi de l’acquisition de données scientifiques collectées en mer par les agents embarqués dans le cadre du programme d’observation des pêcheries australes POEPA (ZEE de Crozet, Kerguelen et Saint-Paul et Amsterdam, APSOI, CCAMLR). Je m’occupe de la formation et du suivi des observateurs en mer, de la vérification et du tri des échantillons et données collectées, ainsi que de leur validation. Je travaille avec l’équipe sur la mise en œuvre de protocoles expérimentaux dans la cadre des pêcheries et sur l’adaptabilité des protocoles aux conditions de terrain ».

Contact marion.kauffmann@mnhn.fr

 

  • Emily Galarza, est doctorante, au sein de l'équipe SOMAQUA, à l'IRD de La Paz, Bolivie, encadrée par Marc Pouilly.

 Titre du projet scientifique :  « Biodiversité et écologie fonctionnelle des macro-invertébrés aquatiques des hauts plateaux andins ».

« Les objectifs sont en lien avec la nécessité de produire des connaissances et des solutions afin de préserver cette diversité et la fonctionnalité des systèmes, garantissant ainsi la durabilité des usages et de la qualité des eaux du bassin versant et du lac Titicaca. Le doctorat se développera selon 3 axes principaux : 1) connaissance de la biodiversité : approfondissement des inventaires de biodiversité notamment par le biais des techniques de barcoding et la mise au point d’outil de metabarcoding / ADN environnemental ;  2) développement d’outils d’évaluation de l’état écologique des milieux par des indicateurs biologiques fonctionnels. Ces indicateurs, développés grâce à l’étude comparée de la faune prélevée sur des sites présentant des caractéristiques naturelles et différents niveaux de dégradation, pourront ensuite servir à prédire les impacts d’un aménagement ou d’une activité, ainsi qu’à évaluer les débits à maintenir dans un système pour conserver un bon état écologique (concept de débit écologique) ; 3) propositions de solutions alternatives (pouvant aller jusqu’à l’ingénierie écologique) pour la gestion des milieux qui pourront être présentées aux populations locales ».
Contactemily.galarza@ird.fr