Offre CDD en Ecologie numérique et planctonique : développement d’indicateurs phytoplanctoniques pour l’évaluation du Bon Etat Ecologique (6 mois)
Offre CDD en Ecologie numérique et planctonique : développement d’indicateurs phytoplanctoniques pour l’évaluation du Bon Etat Ecologique (6 mois)
CDD en Ecologie numérique et planctonique : développement d’indicateurs phytoplanctoniques pour l’évaluation du Bon Etat Ecologique (6 mois)
Durée : Contrat CDD, initialement 6 mois, avec possibilité de prolongation jusqu’au 31 octobre 2024
Structure d’accueil : Université de Liège (Belgique)
Localisation : Office Français de la Biodiversité - site de Brest (France)
Contexte et objectifs du poste
La DCSMM est une directive européenne qui vise à maintenir ou restaurer un bon fonctionnement des écosystèmes marins dans le but d’atteindre le Bon Etat Ecologique (BEE) du milieu marin tout en permettant l’exercice des usages en mer pour les générations futures. Le Bon Etat Ecologique est caractérisé par onze composantes, appelées « descripteurs ». Au sein du descripteur « Biodiversité » (descripteur 1), l’évaluation de la composante « Habitats pélagiques » repose exclusivement sur l’étude des communautés planctoniques.
Le travail proposé vise à appliquer des indicateurs pertinents (existants et/ou à adapter) pour réaliser les évaluations du Bon Etat Ecologique de la composante « Habitats pélagiques » de la DCSMM dans les sous-régions marines françaises. L’évaluation s’appuie sur les données acquises dans le cadre du programme de surveillance de la DCSMM et sur les données mobilisées auprès des structures scientifiques impliquées dans les politiques publiques (e.g. données stationnelles in situ, données issues d’analyse d’images satellite, données issues de la modélisation).
L’accent sera mis sur l’adaptation des indicateurs phytoplanctoniques développés dans le cadre de la convention OSPAR (essentiellement groupes fonctionnels et diversité) aux spécificités méditerranéennes et leur application dans les autres sous-régions marines (Manche Mer du Nord, Mers Celtiques et Golfe de Gascogne). Les travaux seront menés conjointement entre l’Université de Liège et l’Office Français de la Biodiversité, et en collaboration avec Sorbonne Université. Ils permettront de quantifier l’impact des variations environnementales et climatiques, et des pressions anthropiques sur les changements observés dans les communautés phytoplanctoniques à différents niveaux d’intégration (indicateurs globaux, groupes fonctionnels, diversité) et à différentes échelles spatiales et temporelles.
Les travaux sont réalisés au sein d’une équipe composée d’une doctorante (Sorbonne Université, Museum National d’Histoire Naturelle), de stagiaires motivés par l’évaluation de la qualité du milieu marin et de 3 experts (3 Co-Responsables Thématiques, Co-RT) aux profils et expertises complémentaires : écologie du phytoplancton (Anne Goffart, Université de Liège), écologie du zooplancton (Dorothée Vincent, Office Français de la Biodiversité, Brest) et écologie numérique (Eric Goberville, laboratoire BOREA, Sorbonne Université, Paris).
Description des missions
Le/la candidat.e participera aux travaux français pour l’évaluation de l’atteinte du Bon Etat Ecologique (BEE) du milieu marin au titre des « Habitats pélagiques », par :
- Le développement, l’adaptation et le calcul des indicateurs du BEE : développement de codes numériques, définition des seuils et méthodes d’intégration/agrégation en lien avec l’acquisition des données et le développement des stratégies de surveillance, ainsi qu’une participation à l’interprétation des résultats
- La production de documents scientifiques et techniques sur les actions majeures du programme thématique « Habitats pélagiques », ainsi qu’une participation à l’écriture et la relecture de documents stratégiques
- Une veille bibliographique sur les développements méthodologiques et conceptuels proposés à l’échelle européenne dans les domaines de la recherche ou de la surveillance sur la thématique des « Habitats pélagiques »
- Une participation à différentes réunions de travail, à échelle nationale
A noter qu’en cas de renouvellement de contrat, les missions pourront être élargies
Qualifications souhaitées
- Master (Bac + 5) et/ou doctorat en Océanographie, en Ecologie marine ou équivalent
- Expérience de 3 à 5 ans en écologie numérique appliquée au milieu marin (incluant formation universitaire, stages et/ou expériences professionnelles), ainsi qu’un attrait/goût pour les développements numériques
- Bonne connaissance des caractéristiques des communautés phytoplanctoniques méditerranéennes et de leur écologie (groupes fonctionnels, diversité, réponses aux pressions, …) ; une connaissance de la dynamique phytoplanctonique des autres façades métropolitaines (Manche et Atlantique) est un atout.
- Maîtrise des analyses statistiques uni- et multivariées (environnement R et/ou Matlab) et des analyses spatiales/géostatistiques (QGIS, ArcGIS ou R). Compétences en accès, bancarisation, gestion et manipulation de bases de données biologiques et environnementales.
- Très bonnes capacités rédactionnelles en français et en anglais, maîtrise des outils informatiques courants (bureautique)
- Travail en équipe, rigueur, autonomie, organisation, enthousiasme, esprit d’initiative et de synthèse
- La connaissance des principales réglementations marines (DCSMM, DCE) est un avantage.
Pour postuler
Les candidatures sont à adresser par courriel à A.Goffart@uliege.be avec copie à dorothee.vincent@ofb.gouv.fr et eric.goberville@upmc.fr. Le dossier comprendra :
- un curriculum vitae détaillé
- un résumé des travaux de recherche
- une lettre de motivation afin d'éclairer le jury sur le parcours et les motivations du (de la) candidat.e
- deux lettres de recommandation précisant le(s) rôle(s) des référents scientifiques sollicités dans l’encadrement/les collaborations avec le (la) candidat.e.
L’objet du courriel doit comprendre la mention « Candidature DCSMM Phyto » suivie du nom du (de la) candidat.e. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 octobre 2022 à 23h30 heure française. Les candidats retenus seront auditionnés en visioconférence la 1ère quinzaine de novembre.