Bienvenue aux nouveaux entrants

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Site de mangrove le plus préservé (Mamangua, baie de Ilha Grande). Les trois sites sont dominés par les espèces Avicennia et Risophora

Bienvenue aux nouveaux arrivants dans BOREA !

 

  • Clara BRETEAU, chercheure contractuelle, a rejoint l'équipe ECOFUNC en mars 2020, à l'UCN/Caen, sous la responsabilité de Nathalie Niquil.

Titre du projet scientifique : « Du rivage, percevoir la mer. Quels détours sensibles pour les modèles écosystémiques trophiques ? ».

« Ancrée dans la géographie et l’esthétique environnementales, Clara Breteau étudie ce pan de nos cultures qui prend forme au contact direct du monde sensible, en examinant plus particulièrement la manière dont la complexité écosystémique alimente les cultures de nature habitantes. Auteure d’une thèse de doctorat sur la fertilité poétique des modes d’habiter écologiques orientés vers l’autonomie matérielle, elle travaille aujourd’hui sur les perceptions que les habitants de la Baie de Seine développent des écosystèmes marins depuis le rivage, dans la perspective d’intégrer une série d’indicateurs culturels à la modélisation des impacts du changement climatique sur les réseaux trophiques ».

  • Mathias CHYNEL, doctorant, a rejoint l'équipe SOMAQUA en janvier 2020 au MNHN/Paris, sous la responsabilité de Tarik Meziane & Gwenaël Abril.

Titre du projet scientifique : « Impact de l'eutrophisation sur la capacité des mangroves à stocker du carbone ».

« Les changements globaux sont connus pour avoir de nombreuses conséquences sur les environnements océaniques et en particuliers sur les écosystèmes côtiers soumis à de fortes pressions anthropiques. Parmi ces pressions, l'eutrophisation causée par les rejets de nutriments et/ou d'eaux usées est connu pour impacter les zones humides côtières dont font parti les mangroves. Les mangroves sont un des écosystèmes les plus productifs du monde et ont un rôle important dans l'atténuation du réchauffement climatique grace à leur capacité à stocker durablement le carbone. Dans ce contexte, les objectifs de ma thèse sont de caractériser l'effet de l'eutrophisation sur : 1 : l'origine (marine, continentale ou autochtone & bactérienne, algale, fongique ou animale ?) et la qualité (réfractaire ou labile) de la matière organique, son stockage et son utilisation par les consommateurs dans les mangroves ; 2 : sur le fonctionnement des estuaires à mangroves par l'étude des changements de communautés microbiennes associées aux mangroves et leurs impact sur les consommateurs ; 3 : sur la dynamique des gaz à effet de serre (CO2 & CH4) dans les mangroves et sur leur capacité à piéger durablement du CO2: augmentation des rejets ou du stockage de CO2 ?. Pour répondre à ces problématiques, nous allons utiliser des traceurs biologiques (acides gras & stérols) et isotopiques (13C & 15N) en combinaison avec des mesures de flux (CO2 & CH4), des études de diversité microbienne (métagénomique) et des datations des sédiments profonds (14C & 210Pb). Les échantillonages et mesures de terrain se feront dans l'état de Rio de Janeiro (Brésil), raison pour laquelle cette thèse sera réalisée en étroite colaboration avec l'Université Fédérale de Fluminense (Rio de Janeiro, Brésil) ».

Contact mathias.chynel@edu.mnhn.fr

 

  • Angéline LEFRAN, est doctorante au sein de l'équipe RECAP depuis octobre 2018 à Caen, sous la responsabilité de Pascal Claquin en collaboration avec l'Ifremer. Elle a participé le 12 mars 2020 à la finale normande de l'édition 2020 de Ma Thèse en 180 secondes. Retrouvez sa présentation ci-dessous.

Titre du projet scientifique : « Impact des changement de l’environnement sur le phytoplancton ; intégration des approches par niches écologiques et traits fonctionnels à l’étude des communautés phytoplanctoniques en Baie de Seine ».

« L’objectif du projet de thèse que je mène est dans un premier temps de comprendre et caractériser les mécanismes influençant la structure spatio-temporelle de la communauté phytoplanctonique au sein de la Baie de Seine grâce notamment aux données du Réseau de suivi du phytoplancton et des phycotoxines (REPHY) et du Réseau Hydrologique Normand (RHLN). Dans un second temps, il s’agira de caractériser les grands groupes fonctionnels de la Baie de Seine et identifier la relation entre la dynamique des taxons d’intérêt et la physico-chimie du milieu. Enfin, dans un dernier temps, décrire les relations entre proliférations d’algues, oscillations environnementales dont l’influence du panache de la Seine, et la contamination des coquillages. Le travail combinera au possible la réalité de terrain sur une ou deux années et l’utilisation des données de suivi de la dernière décennie ».

Contactangeline.lefran@ifremer.fr

Angéline LEFRAN : Finale MT 180 Normandie - édition 2020