Louis Amand et Alexis Martin du laboratoire BOREA présentent BENDICAM et TP99 au Campus Océan de l'Institut de l'Océan, le 6 décembre 2024
Louis Amand et Alexis Martin du laboratoire BOREA présentent BENDICAM et TP99 au Campus Océan de l'Institut de l'Océan, le 6 décembre 2024
L’Institut de l’Océan de l'Alliance Sorbonne Université invite les étudiantes et les étudiants, et les personnels à rencontrer les équipes de recherche dédiées à l'étude des océans, à Sorbonne Université et au Muséum national d'Histoire Naturelle, lors de la 3e édition du Campus Océan qui se tiendra le vendredi 6 décembre 2024, sur le Campus Pierre et Marie Curie. Ce sera l’occasion d’échanger avec les chercheurs, d’explorer les formations marines et de découvrir les stations marines.
Pour le laboratoire BOREA, Louis Amand, ingénieur d'études à Sorbonne Université et Alexis Martin, chargé d'études scientifiques au MNHN présenteront les projets BENDICAM et TP99.
Pour le laboratoire BOREA, Louis Amand, ingénieur d'études à Sorbonne Université et Alexis Martin, chargé d'études scientifiques au MNHN présenteront les projets BENDICAM et TP99.
Les projets BENDICAM et TP99 résultent tous les deux d’une collaboration interdisciplinaire de plusieurs équipes de recherche issus de deux UMR distinctes (BOREA et IMPMC). Leurs développements technologiques sont assurés par deux équipes d’ingénieurs collaborant sur les aspects mécanique haute pression, électronique avancée et programmation logicielle.
BENDICAM a pour objectif de développer un modèle de caméra sous-marine autonome dédié à l’observation des écosystèmes benthiques profonds. Il s’inscrit dans le Programme d'Observation Ecosystémique des Pêcheries Austral (POEPA) du MNHN. Ce programme repose sur la mise en œuvre de protocoles d’observation réalisés par les observateurs scientifiques embarqués à bord des navires lors d’opérations de pêche commerciale ou de campagnes halieutiques. A plus long terme, le but du projet est d’offrir une solution technologique économique permettant de déployer un parc d’instruments suffisant pour équiper l’ensemble de la flotte française opérant dans l’océan Austral.
TP99 a pour but de concevoir un capteur température-pression autonome pouvant fonctionner jusqu’à 6 500 m de profondeur dans des eaux entre 0 et 50°C. Cette gamme de pression/température lui permettra alors de couvrir 99% du fond des océans. Bien que plusieurs capteurs CTD (Conductivity, Temperature, Depth) soient disponibles dans le commerce, leur limite d’emploi ne dépasse pas 6000 m de profondeur et leurs dimensions importantes rendent leur emploi contraignant. De plus, leur maintenance à un coût relativement important et nécessite l’intervention régulière du fabricant. Le développement d’un capteur PT grands fonds, miniaturisé et financièrement accessible, trouverait sans doute des débouchés dans de nombreux domaines de l’océanographie profonde, dont les différentes disciplines (biologie, géologie, ..) sont aujourd’hui en plein essor.
BENDICAM a pour objectif de développer un modèle de caméra sous-marine autonome dédié à l’observation des écosystèmes benthiques profonds. Il s’inscrit dans le Programme d'Observation Ecosystémique des Pêcheries Austral (POEPA) du MNHN. Ce programme repose sur la mise en œuvre de protocoles d’observation réalisés par les observateurs scientifiques embarqués à bord des navires lors d’opérations de pêche commerciale ou de campagnes halieutiques. A plus long terme, le but du projet est d’offrir une solution technologique économique permettant de déployer un parc d’instruments suffisant pour équiper l’ensemble de la flotte française opérant dans l’océan Austral.
TP99 a pour but de concevoir un capteur température-pression autonome pouvant fonctionner jusqu’à 6 500 m de profondeur dans des eaux entre 0 et 50°C. Cette gamme de pression/température lui permettra alors de couvrir 99% du fond des océans. Bien que plusieurs capteurs CTD (Conductivity, Temperature, Depth) soient disponibles dans le commerce, leur limite d’emploi ne dépasse pas 6000 m de profondeur et leurs dimensions importantes rendent leur emploi contraignant. De plus, leur maintenance à un coût relativement important et nécessite l’intervention régulière du fabricant. Le développement d’un capteur PT grands fonds, miniaturisé et financièrement accessible, trouverait sans doute des débouchés dans de nombreux domaines de l’océanographie profonde, dont les différentes disciplines (biologie, géologie, ..) sont aujourd’hui en plein essor.
Contact : Louis Amand, louis.amand@sorbonne-universite.fr et Alexis Martin, alexis.martin@mnhn.fr
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires : 10-18 H
Lieu : Atrium du Campus Pierre et Marie Curie, 4, place Jussieu, 75005 Paris.