| UNESCO | Exposition de photographies scientifiques La science, un droit humain du 29 octobre au 30 novembre 2018 a Paris

30 oct 2018 - 30 nov 2018

Pour célébrer le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement est cette année dédiée au thème « La Science, un droit humain ». 
A cette occasion, AiR* et l’UNESCO ont imaginé une exposition qui met en parallèle certains articles de la Déclaration avec des photographies des chercheurs-artistes. Pascal Jean Lopez, chercheur CNRS/BOREA expose des photographies de diatomées.

Les œuvres sont exposées jusqu’à fin novembre sur les grilles de l’UNESCO, 125 avenue de Suffren à Paris.

*AiR, Art In Research, est une galerie d'art dédiée à la photographie scientifique. Réalisées par des chercheurs-artistes, ses photographies révèlent au monde une beauté et un savoir d’ordinaire cachés dans les laboratoires de recherche.

 

Diatomée parisienne, photographie de  Pascal Jean Lopez

Ce micro-organisme, observé au microscope électronique en transmission et dont la taille ne dépasse pas les vingt microns, appartient à la famille des diatomées parisiennes. Le squelette de cette algue microscopique est fait de silice, matériau le plus dur au monde. Le parallèle entre la charpente osseuse de cette bacillariophyta et le réseau capillaire d’une feuille est plutôt saisissant. Mais les formes ne sont pas la seule chose que ces végétaux partagent : tout comme les arbres qui peuplent nos forêts, ces algues sont essentielles à notre survie puisqu’elles produisent à elles seules près d’un quart du dioxygène que nous consommons. 

 

  Diatomées, mère et fille, photographie de Pascal Jean Lopez

 

Ce micro-organisme observé par microscopie en fluorescence appartient à la famille des diatomées dites pennales, et sa taille ne dépasse pas les quelques microns. Le squelette de cette algue microscopique est fait de silice, matériau le plus dur au monde. Les mécanismes de formation de cette charpente osseuse reste partiellement compris et ce cliché, réalisé pendant la phase de division cellulaire, apporte une pierre supplémentaire à l’édifice. La beauté intrinsèque de cet objet microscopique ne sert, à notre connaissance, pas de fonction particulière si ce n’est d’ancrer dans nos mémoires le souvenir ému d’un corps parfaitement symétrique.