Artificial reef effectiveness changes among types as revealed by underwater hyperspectral imagery
Artificial reef effectiveness changes among types as revealed by underwater hyperspectral imagery
Elisabeth Riera1,2,3 , Cédric Hubas2, Mischa Ungermann4, Guy Rigot4, Alexis Pey5, Patrice Francour1, Francesca Rossi1,6 (2023) Artificial reef effectiveness changes among types as revealed by underwater hyperspectral imagery. Restoration Ecology. http://doi.org/10.1111/rec.13978
1Université Côte d’Azur, UMR 7035 ECOSEAS, CNRS, Parc Valrose, 06108 Nice Cedex 02, France
2Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, UMR 8062 BOREA, Sorbonne Université, CNRS, UCN, UA, IRD, Station de Biologie Marine, Concarneau, France
3Address correspondence to E. Riera, email : riera.elisabeth13@gmail.com
4planblue GmbH, BITZ—Bremen Innovation and Technology Center, Fahrenheitstrasse 1, 28359 Bremen, Germany
5THALASSA Marine Research & Environmental Awareness, 286 F route d’Aspremont, 06690 Tourrette-Levens, France
6Department of Integrative Marine Ecology (EMI), Genoa Marine Centre (GMC), Stazione Zoologica Anton Dohrn—National Institute of Marine Biology, Ecology and Biotechnology, Villa del Principe, Piazza del Principe 4, 16126 Genoa, Italy
Les récifs artificiels (RA) sont conçus pour imiter les habitats naturels et favoriser la vie marine. Leur efficacité est toutefois discutable et peut dépendre de facteurs tels que la complexité structurelle et les matériaux de construction. Les anciens récifs artificiels étaient conçus avec des moules en béton aux formes géométriques simples, ce qui limitait leur capacité à imiter la complexité des récifs naturels. Les progrès récents de la technologie d'impression tridimensionnelle (3D) ont permis la création de récifs artificiels imprimés en 3D (3DR) avec des matériaux biocompatibles et des structures complexes qui peuvent mieux simuler les habitats naturels. Nous avons utilisé la technologie hyperspectrale sous-marine pour estimer la performance de ces récifs et comparer le signal photosynthétique benthique des récifs naturels (NAT) avec ceux des récifs artificiels (OAR et 3DR) dans la zone côtière du nord-ouest de la Méditerranée (France et Principauté de Monaco). Nous nous attendions à des différences dans les signaux de réflectance entre les OAR et les NAT, et à des signaux plus proches des NAT dans les 3DR que dans les OAR. La technologie hyperspectrale sous-marine a permis de détecter des signaux dérivés de la chlorophylle-a plus élevés sur les NAT que sur les OAR. En outre, l'ampleur des différences entre les 3DR et les NAT était plus faible qu'entre les OAR et les NAT. Bien que les RA ne soient pas capables d'imiter les récifs naturels, l'utilisation de RA imprimés en 3D pourrait améliorer leur efficacité pour la réconciliation des zones côtières.
Contact BOREA : Elisabeth Riera riera.elisabeth13@gmail.com ou elisabeth.riera1@mnhn.fr