Nouveaux entrants à BOREA

12 déc 2016

Bienvenue aux nouveaux arrivants dans l'UMR  BOREA !

  • Coralie Briquard, doctorante, est arrivée dans l'équipe 2 à Caen le 1er octobre 2016.

Titre du projet scientifique : Facteurs génétiques et moléculaires du déterminisme sexuel chez un hermaphrodite successif irrégulier, l'huître creuse Crassostrea gigas

« Les facteurs génétiques et moléculaires du déterminisme du sexe ont été peu étudiés chez l’huître creuse Crassostrea gigas. Cette espèce hermaphrodite successive peut pourtant changer plusieurs fois de sexe ; on lui attribue aussi une tendance protandre. A ce jour, les phénotypes du sexe n’ont jamais été identifiés sur toute la durée de vie de l’animal et n’ont pas été reliés aux expressions de gènes du déterminisme sexuel non plus. De même, les modèles génétiques actuels basés sur un locus avec soit 2 ou 3 génotypes ne corroborent pas certains phénotypes observés. Par des approches de génétiques quantitatives, de biologie moléculaire et de suivis individuels, nous proposons d’étudier le déterminisme génétique et moléculaire du sexe afin de compléter le modèle génétique actuel et de mieux comprendre les mécanismes moléculaires sous-jacents. L’objectif est d’acquérir les connaissances pour deux caractères : le sexe et le changement de sexe ».

Contactcoralie.broquard@unicaen.fr

  • Blandine Gaillard est ATER dans l'équipe 6  Resaqua, à Paris, depuis le 15 octobre 2016.

Titre du projet scientifique : Les bivalves comme bio-indicateurs des variations hydrochimiques dans les rivières amazoniennes

« L’utilisation de marqueurs géochimiques pour décrypter le fonctionnement des systèmes aquatiques se multiplie en géosciences et en écologie. Elle reste néanmoins limitée en Amazonie en raison d’une connaissance parcellaire du fond hydrogéochimique (variabilité des concentrations en éléments traces et des signatures isotopiques entre les différents habitats aquatiques et dans le temps). L’acquisition de données complémentaires implique un suivi de terrain difficile et couteux. Une alternative pour obtenir ces informations serait d'analyser les variations (temporelles et spatiales) des concentrations en éléments traces et des signatures isotopiques dans des coquilles de bivalves qui incorporent les différents éléments présents dans leur environnement immédiat au fur et à mesure de leur croissance.

Le projet propose de tester pour la première fois l’existence d’une corrélation entre les variations temporelles des concentrations en éléments traces et du rapport isotopique du strontium (87Sr/86Sr) enregistrées dans les coquilles de bivalves au cours de leur vie et celles mesurées dans l’eau de trois sites amazoniens suivis mensuellement depuis une dizaine d’années. Des mesures d’éléments traces et du 87Sr/86Sr seront réalisées le long des coquilles, et couplées à des mesures des isotopes stables de l’oxygène (δ18O) et du carbone (δ13C) afin de renforcer les interprétations. Grâce à une forte collaboration multidisciplinaire et en rupture avec les études à large échelle de temps utilisées jusqu’à présent, ces techniques devraient permettre de renseigner les variations chimiques à une échelle fine de l’ordre de quelques semaines. De plus, un résultat positif permettra d’estimer la variabilité hydrochimique temporelle à large échelle spatiale, ce qui reste difficilement réalisable à l'heure actuelle ».

Contact : blandine.gaillard1@mnhn.fr

  • Louis Amand a rejoint l'équipe 3, à l'UPMC, Paris, le 14 novembre 2016, en tant qu'Ingénieur d'études Conception Instrumentale.

Titre du projet scientifique : Adaptation aux Milieux Extrêmes Hautes Pressions

« Dans l’équipe AMEX, je participe au fonctionnement et à l’évolution de la conception des prototypes pressurisés permettant le prélèvement et l’étude des organismes marins de grande profondeur. En tant qu’ingénieur d’études en instrumentation scientifique et techniques instrumentales, j’assure aussi, lors des missions hauturières, la logistique de préparation et de transport des instruments hyperbares ».

Contact louis.amand@upmc.fr

  • Julien DI PANE, doctorant, basé à l'Ifremer de Boulogne sur Mer, a rejoint l'équipe 4, le 2 décembre 2016.

Titre du projet scientifique : Influence environnementale sur le succès des écophases larvaires de poissons en Manche orientale et  la baie sud de la Mer du Nord 

«Les écophases larvaires subissent de fortes mortalités dans le cycle de vie des poissons. Il est ainsi important d’étudier les conditions larvaires comme indicateur de la qualité du recrutement des poissons. L’objectif de cette thèse est d’étudier ces phases sensibles du développement des poissons pour quelques espèces clés de l’Atlantique Nord-Est en contrastant : (1) différents types larvaires en se concentrant sur cinq espèces de la Manche et la mer du Nord, le sprat et le hareng pour les espèces pélagiques, le merlan comme espèce démersale et la sole et la plie comme poissons plats. (2) différents biotopes de Manche et mer du Nord selon un gradient côte-large au niveau des estuaires de la Somme, l’Authie, la Canche, l’Escaut, la Tamise et face au dunkerquois. (3) différentes saisons, principalement au printemps et en hiver en considérant le calendrier larvaire des espèces citées ci-dessus. Les méthodologies employées pour estimer les conditions larvaires seront l’utilisation de méthodes indirectes comme la biochimie (classes lipidiques, ARN/ADN), l’histologie ainsi que l’isotopie. Ces différentes méthodes permettent d’intégrer les conditions trophiques rencontrées par les larves de poissons capturées lors des différentes campagnes scientifiques (IBTS, SMAC et IGA). Ces indices permettront de déterminer les conditions de jeûne suivant les secteurs, les saisons ou les stades de développement. Ils permettent d’évaluer la proportion de larves en conditions de jeûne sévère ou en “point de non - retour” entraînant leur mortalité ».

Contact Julien.Di.Pane@ifremer.fr

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