Bienvenue aux nouveaux entrants

Bienvenue aux nouveaux entrants

Bienvenue aux nouveaux arrivants dans BOREA !

 

  • Anna Marcout, doctorante, a rejoint l'équipe ECOFUNC, le 13 décembre 2021, à l'Université de Caen, encadrée par Jean-Paul Robin.

Titre du projet scientifique : «  Modèles spatialisés pour la pêche d’espèces à vie courte : application aux Céphalopodes. SDADYN ».

« Mon projet de thèse, encadré par Jean-Paul Robin, s’inscrit dans le cadre du projet SPADYN co-financé par la Région Normandie et France Filière Pêche afin de développer des outils de modélisation spatialisée applicables aux espèces à durée de vie courte (1 an pour les calmars et 2 ans pour les seiches en Manche).  Ce travail utilisera des données de pêches commerciales (participation de l’Ifremer et du Comité Régional des Pêches) pour mettre au point des indices d’abondance pertinents afin de décrire les variations spatio-temporelles des ressources de Céphalopodes. Ce projet permettra d’intégrer les conditions environnementales dans l’estimation de l’abondance, de la répartition spatiale de la ressource et de ses migrations, qui en sont fortement dépendants. Ces outils permettront d’améliorer les connaissances biologiques de ces espèces et les diagnostics concernant la pression de pêche et les conditions d’une exploitation durable (surexploitation locale, conséquences des restrictions d'accès …) ».

Contactanna.marcout@etu.unicaen.fr

 

  • Nicolas Roth, technicien gestionnaire administratif IRD, a rejoint l'équipe des gestionnaires de BOREA, au MNHN Paris le 1e décembre 2021, sous la responsabilité de Laëtitia Aprile Larand, après avoir réussi le concours externe IRD. Il travaillait auparavant en CDD à la Délégation IRD Ile de France en tant que gestionnaire financier et comptable au Service financier.

Contactnicolas.roth@mnhn.fr

 

  • Mélissa Narayaninsamy  est doctorante au sein de l'équipe SOMAQUA depuis  le 1er novembre 2021, au MNHN Paris ; elle effectue sa thèse sous la responsabilité de Tarik Meziane et Gwenaël Abril.

Titre du projet scientifique : « Effet de l'eutrophisation sur le fonctionnement de l'écosystème de la mangrove du Lamentin (Martinique) : rôle de la matière organique particulaire disponible, carbone bleu et dynamique des gaz à effet de serre ».

« Les mangroves jouent un rôle important dans la séquestration du carbone bleu. En effet, elles sont considérées comme un puits de carbone permettant d’atténuer les changements climatiques induits par les gaz à effet de serre. Le carbone bleu est un terme utilisé pour décrire le carbone capturé par les océans et les écosystèmes côtiers. L’apport de matière organique labile, telle que la matière organique d’origine algale, a tendance à modifier et plus généralement augmenter le taux de minéralisation de la matière organique réfractaire. Ce phénomène, nommé « priming effect », contribue aux émissions de dioxyde de carbone par les écosystèmes côtiers. L’eutrophisation entraîne une production primaire accélérée comprenant la prolifération des algues, l’accumulation de matière organique et la consommation excessive d’oxygène. Le priming effect pourrait être intensifié par l’apport accru de matière organique labile lié au phénomène d’eutrophisation.

La mangrove d'estuaire, écosystème à fortes contraintes physiques (marées, tempêtes,..) abrite une diversité végétale et animale remarquable. Par ailleurs, et malgré la surface relativement modeste des mangroves dans le monde (environ 0,5% des zones côtières), ces zones humides sont caractérisées par une forte production primaire (à plus de 218 TgC.an-1) et participent significativement au maintien d'une importante production secondaire aquatique. L'importante biomasse des palétuviers et leurs propriétés physiologiques intrinsèques font de cet écosystème, en dépit des faibles surfaces colonisées, un important réservoir de carbone, estimé à 15% du stockage global. De fait, les palétuviers mais aussi les sédiments des mangroves sont aujourd'hui reconnus comme des puits de captation de CO2 atmosphérique mais aussi des sources de carbone organique et inorganique pour les zones côtières intertropicales. Concernant l'autre gaz remarquable à effet de serre, le CH4, il persiste encore de nombreuses incertitudes sur son bilan au sein de cet écosystème.

Les mangroves subissent aussi des pressions anthropiques de plus en plus fortes qui affectent les régimes hydrologiques et les fonctionnalités des estuaires en zone intertropicale. De plus, la déforestation de mangroves pour l'aquaculture ou l'agriculture et la concentration sur le littoral de populations sans épuration d'eaux usées, altèrent la qualité du milieu, la disponibilité en nutriments, la diminution de l'oxygène dissous dans la colonne d'eau et la balance entre production et respiration. Toutes ces perturbations ont un impact sur les échanges des gaz à effet de serre (CO2 et CH4) dans les eaux et les sédiments de la mangrove et sur son fonctionnement tel qu'observé à travers le changement qualitatif de la Matière Organique Particulaire (MOP) des eaux et des sédiments et sur la structure du réseau trophique.

L'objectif principal de cette thèse est de mettre en évidence l'effet de l'eutrophisation sur l'origine et la qualité de la MOP disponible, son stockage (carbone bleu) et son utilisation par les consommateurs (crabes principalement) sur le fonctionnement de l'écosystème, et plus largement sur la dynamique des gaz à effet de serre, au sein de la mangrove du Lamentin en Martinique. ».

Contact : melissa.narayaninsamy@mnhn.fr

 

  • Claire Guegan est  Ingénieure de recherche, au sein de l'équipe RECAP, à l'Université de Caen, sous la responsabilité de Katherine Costil. 

Titre du projet scientifique : « Projet Feamp GEDUBOUQ : Pour une GEstion DUrable des pêcheries de BOUQuet en Normandie ».

« Alliant travail de terrain (pêche au bouquet sur l'estran et chalutier) et de laboratoire, cette recherche concerne plus particulièrement les tâches 1.1. Physiologie de Palaemon serratus, état de santé et capacité de défense ; 1.5. Effet de la température et du pH et 2.5. Sensibilité du bouquet à des contaminants d’intérêt ».

Contact : claire.guegan@unicaen.fr

 

  • Camille Vogel, doctorante, effectue sa thèse au sein de l'équipe ECOFUNC, co-encadrée par Anik Brind'Amour (Ifremer) et Nathalie Niquil (Université de Caen/BOREA).

Titre du projet scientifique : « Diagnostic des politiques de gestion en baie de Seine et estuaire de Seine par le prisme trophique ».

« Dans l’optique de poursuivre la compréhension des mécanismes reliant la dynamique des stocks de pêche à celle des juvéniles et celle des phénomènes d’impacts cumulés associés aux différentes pressions anthropiques, ce projet de thèse a pour objectif de coupler les modèles EwE existants sur les nourriceries de l’estuaire et de la baie de Seine orientale avec ceux existants à l’échelle de la baie de Seine élargie. Cette étape aboutie, le travail s’intéressera directement au diagnostic de l’efficacité des schémas de gestion existants à l’aide de méthodes de type DPSIR, qui permettent d’établir les sources de pressions, leurs impacts potentiels. La consultation des acteurs permettra, sur la base des schémas identifiés par ces méthodes, d’établir différents scénarii de gestion, puis d’en analyser les conséquences en termes de fonctionnement écologique de l’espace étudié. Les résultats obtenus devront permettre de fournir des scenarios pour la planification spatiale maritime des activités anthropiques en mer, en particulier concernant les EMR et la pêche. ».

Contact : camille.vogel@ifremer.fr