HULK
Membres impliqués
Les chloroplastes fonctionnels dans les cellules animales : élucider le puzzle
Coordinateur principal : Sónia Cruz (University of Aveiro, University of Copenhagen – Marine Biological Laboratory | MBL)
Participants : Bruno Jesus (Université de Nantes), Michael Kühl (Université de Copenhage), Anders Meibom (Ecole Polythechnique Fédérale de Lausane), Gonçalo Calado (COFAC, Cooperativa de Formação e Animação Cultural, CRL), Gregor Christa & João Serôdio (Université de Aveiro)
Certaines limaces de mer (Sacoglossa) se nourrissent d'algues et kidnappent littéralement les chloroplastes qui peuvent ainsi être conservés actifs dans les cellules digestives de l'animal. Il a été spéculé que la photosynthèse dans ces "kleptoplastes" fournie une source d'énergie lors de période de jeûne. Cependant, cette association unique est loin d'être comprise. Les recherches récentes mettent en évidence le manque de preuve de produits de la photosynthèse transférés du chloroplaste à l'hôte. Il a également été démontré que la photosynthèse est pas nécessairement essentielle à la survie des animaux en l'absence de nourriture. Une autre hypothèse suggère ainsi que les kleptoplastes servent uniquement de réserves de carbone.
La photosynthèse dans kleptoplastes actif peut être conservée pendant plusieurs mois après la séparation de l'organite et de l'algue, bien que de nombreux composants fonctionnels soient rapidement dégradés. Ainsi, il a été postulé que des gènes nucléaires algaux ont été transférés à l'animal, mais d'autres études contredisent cette hypothèse. D'autres hypothèses défendent l'idée que les kleptoplastes résulte d'une combinaison de plusieurs mécanismes physiques et moléculaires encore non décrits. En outre, dans les Sacoglossa, les mécanismes de photoprotection peuvent largement contribuer au maintien de l'activité photosynthétique des kleptoplastes.
Notre objectif est donc de comprendre le rôle de kleptoplastes dans le métabolisme de l'animal et de déterminer les mécanismes responsables de la survie dans les cellules animales. Nous allons aborder les questions suivantes : 1) Quel est le devenir du carbone fixé par photosynthèse dans les cellules animales ? Chez des espèces qui maintiennent leurs kleptoplasts actif pendant des périodes plus longues, y a-t-il un degré plus élevé d'acquisition du carbone photosynthétique ? 2) les mécanismes de photoprotection peuvent ils endiguer le stress oxydatif dans les kleptoplastes, contribuant ainsi à une plus grande longévité?
L'équipe ResAqua est impliquée dans la le groupe de travail n°2 : Suivi des transferts de carbone; Qui vise à identifier le transfert du carbone inorganique du chloroplaste dans les tissus de l'hôte.