Des récifs artificiels réalisés avec une imprimante 3D ont été immergés le 31 octobre 2017 dans l’aire marine protégée du Larvotto.
L’objectif du projet est de promouvoir la restauration des écosystèmes en créant des habitats pour les poissons et les macro-invertébrés grâce à des récifs artificiels mimant la complexité du milieu naturel et respectueux de l’environnement.
Il s’agit d’un projet multi-acteurs mais aussi multidisciplinaire regroupant des gestionnaires, des experts en écologie marine, des instituts de recherche, des experts en conception de récifs et en impression 3D. Cette initiative est soutenue par la Fondation Prince Albert II de Monaco qui favorise les projets innovants et s’implique fortement dans le développement des aires marines protégées de par le monde.
Les acteurs du projet :
- La Société Boskalis, porteur du projet
- La Société D-Shape, concepteur de l’imprimante 3D
- L’Association Monégasque pour la Protection de la Nature, gestionnaire des aires marines protégées de Monaco
- Le laboratoire ECOMERS « Ecosystèmes côtiers marins et réponses aux stress » (Université Nice Sophia Antipolis ; CNRS)
- L’UMR BOREA « Biologie des organismes et écosystèmes aquatiques » (Muséum national d’Histoire naturelle Paris ; Université Pierre et Marie Curie ; Institut de Recherche pour le Développement ; CNRS ; Université de Caen Normandie ; Université des Antilles).
Les chercheur.e.s BOREA sont investis dans un programme de recherche sur le biofilm. L’objectif de ce programme est de déterminer le lien entre la qualité du biofilm et le substrat en comparant la colonisation sur différents types de substrats (sable de Dolomite, roche naturelle et surtout béton, le produit normalement utilisé pour fabriquer les récifs artificiels).
Contacts BOREA : Cédric Hubas, maître de conférence MNHN, Dominique Lamy, maître de conférences UPMC et Elisabeth Riera, doctorante.