Soutenance de these de Audrey Moffett : Biologie de reproduction comparee des anguilles de l atlantique en declin : mardi 12 fevrier 2019

12 Feb 2019

Soutenance de thèse d'Audrey MOFFETT,

Mardi 12 février 2019, 14h,  à l'Institut National de la Recherche Scientifique, Eau-Terre-Envionnement (INRS-ETE), Québec

Titre « Biologie de reproduction comparée des anguilles de l’atlantique en déclin »

Directeur de thèse : Patrice Couture, INRS-ETE, Québec ;  co-directrice de thèse: Sylvie Dufour, CNRS, BOREA, Paris

« Les anguilles d’Amérique (Anguilla rostrata) et d’Europe (A. anguilla) quittent le continent à la fin de leur vie pour aller se reproduire en mer des Sargasses. Les connaissances sur la qualité des géniteurs doivent être inférées des congénères les plus avancés en début de migration ou de techniques de reproduction artificielle. Cette thèse a entrepris d’améliorer l’état des connaissances en combinant les deux approches. Des migrateurs ont été capturés à quelques endroits du Québec (2012) et de la France (2013). Plusieurs acteurs impliqués dans le développement des ovaires (axe gonadotrope) ont été mesurés dans le plasma sanguin ou via les produits de la transcription de gènes de divers tissus, parallèlement à des variables comme l’âge, le stade de maturité ovarien et la teneur corporelle en lipides. Cette thèse a permis de caractériser, pour la première fois, la biologie de reproduction de l’anguille d’Amérique. Elle démontre que l’état des migrateurs était plus avancé que chez l’anguille d’Europe et rejoint, pour quelques spécimens, celui de l’espèce la plus avancée de toutes (A. dieffenbachii). Cette thèse apporte plusieurs contributions issues de la maturation artificielle et pourra servir de référence afin de suivre les géniteurs et mieux évaluer l’état des populations d’Anguillidæ en déclin. »

Ce projet de thèse a été initié dans le cadre d'un projet de coopération binationale France ANR-Québec CRSNG « IMMORTEEL : Impacts des contaminations métalliques et organiques des systèmes de la Gironde et du St Laurent sur deux espèces en déclin, l’anguille européenne et américaine »