OSIRIS
People involved
Olfactory and Sensory Ionotropic Receptors In Sepia
Contexte
Les équipes PhyPAQ et EMERGE travaillent toutes deux sur le modèle Sepia officinalis (Mollusque, Céphalopode), la première dans le contexte physiologique de la reproduction de l’espèce, la seconde dans le contexte développemental et fonctionnel de son système nerveux.
Depuis peu, les travaux de chaque équipe permettent d’entrevoir une convergence intéressante qui se situe en plein dans le thème de l’axe « Communication et Perceptions ». En effet, la recherche de phéromones et de peptides bioactifs menée par PhyPAQ, rejoint logiquement l’étude des systèmes et des récepteurs olfactifs menée par EMERGE.
D’une part, ces deux approches concourent à une meilleure connaissance de la physiologie de l’organisme et de la perception de son environnement (perception des congénères, perceptions des conditions environnementales et de leurs variations). D’autre part, elles sont nécessaires l’une à l’autre : un récepteur devant trouver ‘son odeur’ pour être qualifié d’olfactif et un peptide devant trouver son récepteur pour être qualifié de phéromone.
Projet
L’équipe EMERGE réalise actuellement une étude exhaustive des récepteurs ionotropiques (IR) des Mollusques, typiquement impliqués dans l’olfaction. Les phylogénies moléculaires obtenues sont établies et le projet AAP 2019 CROCS a permis d’établir les profils d’expression d’un de ces récepteurs (IR25) chez S. officinalis. Ce récepteur s’exprime bien dans les organes olfactifs de la seiche. Par ailleurs, deux autres IR ont été repérés et séquencés récemment (IRA1, IRA2). De son côté, l’équipe PhyPAQ dispose de transcriptomes réalisés chez des seiches adultes, dans différents tissus des système nerveux et des appareils reproducteurs juvéniles et adultes.
L’objectif du projet est :
- d’effectuer des recherches des séquences déjà obtenues (IR25, IRA1, IRA2) dans les différents transcriptomes PhyPAQ dans le but d’établir une cartographie in silico de l’expression de ces récepteurs ;
- de profiter de l’accès à ces transcriptomes pour chercher et trouver d’éventuels nouveaux récepteurs IR ou variants (recherche de type Blast) et d’en avoir, là aussi, une cartographie.