Bienvenue aux nouveaux entrants de BOREA !

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Bienvenue aux nouveaux arrivants dans BOREA !

 

  • Indranath Ghosal a rejoint l'équipe  EMERGE, en tant que post doctorant, le 7 juin 2022, à l'Université de Caen Normandie, à Caen, sous la responsabilité de Aude Gautier.

Titre du projet scientifique :  « GenESiS, Gonadal development and Effect of temperature on Sex determination in the Small-spotted catshark ».

« Le déterminisme du sexe est peu étudié chez les Chondrichtyens, le plus vieux clade existant de vertébrés à mâchoires, occupant ainsi une position clé dans l’évolution pour mieux comprendre leurs origine et diversifications. L’étude du déterminisme du sexe dans ce groupe est limitée à des approches cytogénétiques cherchant des chromosomes sexuels différenciés sur des caryotypes de diverses espèces. A un niveau moléculaire, des polymorphismes nucléotidiques liés au sexe ont été identifiés chez une raie. En plus du déterminisme génétique du sexe, différents paramètres environnementaux tels que la température, les nutriments, le pH, la concentration en oxygène ou des facteurs sociaux peuvent également affecter le sexe. Le déterminisme environnemental du sexe n’a jamais été étudié chez les Chondrichtyens, ce qui ne nous permet pas d’anticiper les conséquences qu’aura le changement climatique sur ces animaux. Compte tenu de cela, le projet GenESiS vise à comprendre l’ontogenèse gonadique, le déterminisme et la différenciation sexuelle chez la petite roussette. Il est basé sur l’hypothèse que les profils d’ontogenèse gonadique et de déterminisme sexuel peuvent être similaires à ceux d’autres vertébrés et que le déterminisme sexuel peut être affecté par l’environnement, particulièrement par la température, en plus d’un déterminisme génétique. Pour ce faire, l’ontogenèse gonadique va être caractérisée par des approches histologiques et moléculaires pour la détection des cellules en apoptose et en prolifération. Ensuite, des facteurs moléculaires impliqués dans les processus de déterminisme sexuel et de différenciation vont être étudiés. Des candidats classiques seront considérés mais aussi une nouvelle séquence identifiée dans une étude préliminaire. L’expression spatio-temporelle de ces candidats va être analysée par immunohistochimie, hybridation in situ et RT-qPCR. Enfin, un conditionnement d’embryons à de plus hautes températures sera réalisé afin de détecter un potentiel déterminisme environnemental du sexe et pour contribuer à l’élaboration d’un modèle de niche écologique. Ce projet traite la question du déterminisme et de la différenciation sexuelle chez une espèce de chondrichtyen d’une façon innovante et originale, ce qui devrait bouleverser les connaissances actuelles dans ce domaine ».

Contact indranath.ghosal@unicaen.fr

 

  • Arnaud Lheureux  est post doctorant, au sein de l'équipe SOMAQUA, depuis le 15 avril 2022, au MNHN Paris, sous la responsabilité d'Eric Goberville.

Titre du projet scientifique :  « GELATINE, GELAtinous plankton INdicators for Ecological status assessment ».

« Mes problématiques de recherche s’articulent autour de l’évolution à long-terme des écosystèmes côtiers. J’étudie actuellement l’évolution des écosystèmes côtiers au travers de la dynamique spatiale et temporelles du zooplancton gélatineux. Afin de comprendre les causes de l’évolution des écosystèmes, j’utilise de nombreuses analyses de traitement de données qui permettent de mettre en relation des variables proxies de forçages environnementaux et anthropiques avec l’évolution de la diversité spécifique du zooplancton gélatineux. Au cours de ma thèse j’ai étudié les mêmes problématiques en me focalisant sur la l’évolution spatio-temporelles des concentrations en nutriments et de la diversité spécifique et fonctionnelle de la communauté phytoplanctonique ».

Contact arnaud.lheureux@sorbonne-universite.fr

 

  • Grégoire Maniel est chercheur contractuel, au sein de l'équipe SOMAQUA, au MNHN Paris, sous la responsabilité d'Eric Goberville.

Titre du projet scientifique :  « MOSCECO, Modélisation, Scénarisation et Connectivité de la biodiversité benthique de Guadeloupe et de Martinique ».

« Les expéditions du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) génèrent un volume conséquent de données d’occurrences de spécimens. Le travail taxonomique du MNHN permet par la suite d’attribuer une identité taxonomique à chaque spécimen. De part la magnitude de l’échantillonnage et la robustesse de la donnée taxonomique, la base de données d’occurrences d’espèces constituée par le Muséum constitue le standard doré en sciences de la biodiversité.

Les données provenant des collections naturalistes constituent le socle pour de nombreuses autres disciplines en écologie (biogéographie, écologie fonctionnelle, écologie de la conservation…). Mon travail consiste à mobiliser les données d’inventaire taxonomiques pour répondre à des questions en écologie, notamment à travers le projet 'Modélisation, Scénarisation et Connectivité de la biodiversité benthique de Guadeloupe et de Martinique (MOSCECO)'.

Ce contrat financé par l’OFB comprend trois axes reposant sur les occurrences de deux taxons marins benthiques (Muricidae et Majoidea) collectés lors des expéditions Karubenthos 2012 & 2014 et Madibenthos 2016 :

  1. La modélisation de la distribution des espèces grâce à l’utilisation de modèles de distribution d’espèces conjointes (SDM) ;
  2. La caractérisation de la connectivité des communautés benthiques par utilisation de réseaux de co-occurrences ;
  3. L’évaluation des conséquences de l’altération de variables environnementales sur les distributions (axe 1) et la connectivité (axe 2) des espèces.

Aux données d’inventaires s’ajoutent des jeux de données existants (typologie des habitats de Martinique) et à mettre en place (activités et pression anthropiques côtières de Guadeloupe et de Martinique) ».

Contact : gregoire.maniel@mnhn.fr