Post-release survival of Whiteleg skate (Amblyraja taaf) caught as bycatch on demersal longlines in deep waters of the Southern Ocean (Crozet Archipelago)

Post-release survival of Whiteleg skate (Amblyraja taaf) caught as bycatch on demersal longlines in deep waters of the Southern Ocean (Crozet Archipelago)

Faure J., Authier M., Massiot-Granier F., Plard F., Péron C. (2024). Post-release survival of Whiteleg skate (Amblyraja taaf) caught as bycatch on demersal longlines in deep waters of the Southern Ocean (Crozet Archipelago). ICES Journal of Marine Science, fsae073, https://doi.org/10.1093/icesjms/fsae073

La raie épineuse (Amblyraja taaf) est une prise accessoire de la pêcherie démersale à la palangre ciblant la légine australe autour de l'archipel de Crozet (océan Austral). Bien que les élasmobranches soient concernés par des enjeux de conservation à l’échelle globale, la survie de cette espèce de grandes profondeurs après sa remise à l'eau reste inconnue. Nous avons conduit le premier programme de marquage sur les raies épineuses afin d'étudier leur devenir après leur relâché en mer. Près de 3 000 raies ont été capturées, doublement marquées avec des marques conventionnelles et relâchées entre 2020 et 2022 afin d'évaluer leur survie à l'aide de modèles de capture-marquage-recapture (CMR). Notre principal résultat est un taux de survie annuel apparent supérieur à 92% pour les raies relâchées en bonne condition (avec 185 raies recapturées après avoir passé jusqu’à 944 jours en mer). Le faible taux de détection présente des défis méthodologiques pour les modèles CMR. Cependant, nous avons pu détecter un effet de la taille des raies et de la profondeur de capture sur la probabilité apparente de survie ; les petits individus ayant des taux de survie plus faibles (<65 cm ; 0,84 ± 0,04) ainsi que les raies capturées à des profondeurs moindres (<1200 m ; 0,83 ± 0,04). Dans l'ensemble, cette étude suggère que la remise à l'eau obligatoire des raies en bonne condition est efficace pour limiter l'impact de la pêche sur les raies. Pour limiter davantage cette pression, nous avons recommandé des changements dans les pratiques de pêche (vitesse de virage et temps d'immersion des lignes).

Contacts BOREA : Johanna Faure, johanna.faure@mnhn.fr ; Clara Péron, clara.peron@mnhn.fr

 
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Clara PERON
MNHN Paris
Assistant professor
BIOPAC
The French National Museum of Natural History (MNHN)
Published on 18 Jun 2024
Updated on 04 Aug 2024