Offre de thèse | Evaluation des effets des anodes sacrificielles en aluminium chez les mollusques : répartition et transfert dans les différents compartiments (eau, sédiment, biote) et évaluation des effets biologiques

24 Apr 2017

Sujet de thèse mis au concours de l’Ecole Doctorale BISE de l’Université de Caen Normandie :

Evaluation des effets des anodes sacrificielles en aluminium chez les mollusques : répartition et transfert dans les différents compartiments (eau, sédiment, biote) et évaluation des effets biologiques

Structure d'accueil :

UMR BOREA (Biologie des ORganismes et Ecosystèmes Aquatiques) (Dir. : Dr. S. Dufour) MNHN, CNRS 7208, UPMC, IRD 207, UNICAEN, UA http://www.borea.mnhn.fr
Site Caennais : Université de Caen Normandie, Esplanade de la Paix, 14000 Caen, France
Responsable du Laboratoire : Pr. Pascal Sourdaine (Caen)
Groupe Ecotoxicologie : Pr. J.-M. LEBEL (02.31.56.56.62, jean-marc.lebel@unicaen.fr)
Directeurs de thèse : Dr Antoine SERPENTINI / Dr Christelle CAPLAT
Téléphone : 02.31.56.56.13 / 02.33.01.83.43
E -mail : antoine.serpentini@unicaen.fr / christelle.caplat@unicaen.fr

L’objectif des travaux de thèse sera d’étudier les effets de la dissolution des anodes sacrificielles en aluminium sur l’environnement marin (eau, sédiment et biote). Les travaux seront basés sur des essais menés en laboratoire grâce à un pilote expérimental permettant de contrôler la dissolution des anodes en eau de mer naturelle. Ce mésocosme particulièrement original nous avait permis d’analyser les effets d’un autre métal (le zinc) chez les mollusques (cf Mottin et al, Mar Pollut Bull 2012 ; Caplat et al, Arch Environ Contam Toxicol 2012).  Les tests d’exposition in-vitro et in-vivo seront menés sur des espèces marines d’intérêt économique (huître, moule et ormeau) à différents stades de leur vie, pour estimer la bioaccumulation au sein des individus exposés et évaluer la toxicité potentielle des eaux contaminées. L’évaluation des effets chroniques sera centrée sur les mécanismes moléculaires et cellulaires associées à la défense des organismes (immunotoxicité) ainsi que sur les perturbations de fonctions physiologiques clés telles que la reproduction, le développement embryo-larvaire et la métamorphose. Une exposition des espèces en milieu naturel par la méthode de caging est également envisagée. Le modèle original de culture primaire d’hémocytes développé par notre groupe permettra de s’intéresser aux modes d’action du contaminant grâce à l’approche in vitro.

Le/la candidat(e) devra être titulaire d’un Master 2 Recherche en Sciences biologiques et posséder des connaissances en biologie marine et écologie (y compris en traitement des données). De plus, des compétences en écotoxicologie seront grandement appréciées. Il/elle devra pouvoir mener des travaux aussi bien en laboratoire (biochimie, biologie cellulaire, analyses chimiques…) qu’in situ (échantillonnages et suivis des paramètres de l’environnement). Le/la candidat(e) devra être capable de communiquer en anglais.

Les dossiers sont à retourner le plus tôt possible à partir de début mai 2017. Les personnes dont le dossier sera retenu seront convoquées pour un entretien avec l’équipe encadrante courant juin 2017.